Le biogel, testé avec succès en laboratoire, permet d’encapsuler les cellules immunitaires anticancer avant d’être administré dans la tumeur par injection ou par cathéter. « Au lieu d’injecter des médicaments dans tout le corps à travers la circulation sanguine, nous pouvons traiter localement le cancer, explique le chercheur au CRCHUM et professeur au Département de médecine de l’UdeM Réjean Lapointe. Nous espérons que cette approche ciblée va améliorer les traitements d’immunothérapie actuels.»
La recette du biogel est le résultat du travail de la chercheuse au CRCHUM et professeure au Département de génie mécanique à l’École de technologie supérieure Sophie Lerouge. La formulation, à base de chitosane, un matériau biodégradable extrait de la carapace des crustacés, est liquide à la température de la pièce. Elle se gélifie à la température du corps.
Le biogel a été testé avec succès dans plusieurs modèles in vitro, dont le mélanome et le cancer du rein. Les chercheurs s’emploient désormais à démontrer son efficacité chez les animaux et l’humain.
L’étude a été financée, entre autres, par le Conseil de recherche en sciences naturelles et génie du Canada, la Chaire de recherche du Canada sur les biomatériaux et implants endovasculaires et l’Institut de recherche de la Société canadienne du cancer.
Source: UdeMNouvelles