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Les chiens Mira sont

Des chiots pour relaxer

Peu de temps avant la semaine des examens, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM) organisera une semaine de relaxation, du 14 au 18 avril. La Fédération proposera aux étudiants sur le campus de manger des fruits biologiques, de se faire masser ou encore, de flatter des chiots.

«On voulait offrir un répit aux étudiants et nous voulions proposer des activités en lien avec la santé», justifie le coordonnateur à la vie de campus de la FAÉCUM, Sébastien Leclerc-Toupin. Cet événement cherche à changer les idées des étudiants durant cette période de stress. C’est dans le cadre de ce programme que des chiots feront leur apparition sur le campus afin que les étudiants puissent socialiser avec eux. «De cette façon, les étudiants pourront se relaxer entre deux périodes d’étude», renchérit-il.

Les animaux ne réagissent pas de la même façon dans des situations de stress, ce qui permet de relaxer les gens qui les côtoient. «Lorsqu’un individu est stressé, l’animal le sent, mais ne réagit pas négativement », explique l’intervenante à Zoothérapie Québec Dominique Brunet.

La présence d’animaux est aussi bénéfique pour la mémoire. «Un animal peut stimuler la fibre affective de la personne traitée, pouvant ainsi la faire entrer dans un état de réminiscence », constate-t-elle. Ce type de traitement est utilisé pour toutes sortes de maladies, dont certaines sont incurables. «Nous utilisons aussi les animaux pour aider les gens atteints d’Alzheimer», ajoute Mme Brunet.

Cependant, la présence d’un animal ne veut pas automatiquement dire qu’il s’agit d’un traitement zoothérapeutique. Les animaux doivent être soigneusement sélectionnés, entraînés et introduits par un intervenant qualifié. «L’animal n’est pas thérapeutique en soi, mais agit principalement comme un catalyseur», certifie la spécialiste.

C’est MIRA qui prêtera ses chiots à l’expérience. MIRA est un organisme à but non lucratif principalement connu pour sa formation de chiens guides. L’organisme fait appel à des familles d’accueil afin de socialiser les chiots. Plusieurs étudiants sont d’ailleurs bénévoles pour l’organisme et il n’est pas rare les croiser avec leurs animaux sur le campus. Ceux-ci, qui peuvent circuler librement jusque dans les salles de classe, sont en formation afin de se préparer à leur rôle futur auprès des personnes handicapées.

«Depuis que j’ai ce chien, beaucoup de gens m’approchent, affirme l’étudiante en sécurité et études policières Tatiana Receveur. Ils ont toujours un grand sourire lorsqu’ils voient le petit foulard rouge qui orne le cou de mon chien.» L’étudiante a constaté les bienfaits de son animal sur son entourage. «Au début, les gens croient qu’ils n’ont pas le droit de le toucher, mais c’est tout le contraire! Il ne travaille pas et c’est une bonne chose qu’il socialise », ajoute Tatiana.

Il s’agit de la première édition de l’événement organisé par la FAÉCUM. « Nous souhaitons le répéter si cela devait s’avérer un succès », annonce Sébastien. Les chiots seront présents au deuxième étage du pavillon 3200, Jean-Brillant le mercredi 16 avril.

 

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