Derrière le portail

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Par Catherine Vezina
mercredi 14 décembre 2016
Derrière le portail
La plateforme Mon portail UdeM a été testée par les étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire en 2015-2016. Crédit photo : Etienne Galarneau.
La plateforme Mon portail UdeM a été testée par les étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire en 2015-2016. Crédit photo : Etienne Galarneau.
Une nouvelle plateforme en ligne centralisant les informations pour la communauté de l’UdeM a été lancée le 16 novembre dernier. Ce projet développé depuis 2011, a sollicité la collaboration de plus de 500 étudiants.

« Nous voulions offrir une interface commune pour les acteurs de l’UdeM, à la fois personnalisée et sécurisée », note la directrice du Centre d’expertise Web de l’UdeM, Martine Lafleur, au sujet de la nouvelle plateforme nommée « Mon portail UdeM ». Il s’agit d’un guichet centralisant les informations provenant de 18 sites Internet hébergés par l’Université.

Le processus d’implantation du nouveau portail a débuté en 2011, avec l’analyse des besoins en communication à l’interne. En 2012, l’équipe s’est tournée vers près de 400 étudiants pour connaître la façon dont ils voulaient recevoir l’information. Plusieurs initiatives ont alors été mises en place afin de créer le portail en collaboration avec la communauté, dont des entrevues individuelles, des groupes cibles et deux essais en ligne sur l’arborescence. Une centaine d’étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire ont également testé une version pendant un an et la finalisation des essais s’est faite auprès de 10 d’entre eux en mai 2016.

Le coût du projet se chiffre à environ un million de dollars, incluant l’instauration de la solution technologique à d’autres projets, dont le portail des employés et l’automatisation des bourses. Le directeur de la Division des applications informatiques à la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC), Graciel Lemay, indique que le choix d’interface pour Mon portail UdeM aura une incidence sur les futurs développements quant à l’offre de services logiciels à l’UdeM. « Il s’agit d’un énorme chantier qui touchera de nombreux projets », explique-t-il. Si les tests indiquent des réponses positives auprès des groupes cibles, plusieurs ont toutefois demandé une intégration de StudiUM et Synchro. La fusion entre les sites transactionnels et institutionnels n’est cependant pas prévue.

« On a lancé le portail, mais ce n’est qu’un début », mentionne Mme Lafleur. D’autres tests d’utilisateurs sont à venir, alors que de nouvelles fonctionnalités, comme les alertes de retour de livres à la bibliothèque, sont en phase d’essai.