La coordonnatrice aux affaires externes de la FAÉCUM, Dorothée Charest-
Belzile, quitte le Bureau exécutif avec de gros dossiers sur les bras. Dans
une lettre datant du 26 septembre, elle a annoncé sa démission aux délégués
des associations membres. Le poste du Bureau exécutif qu’elle occupait,
qui a pour rôle d’assurer la représentation externe de la fédération, est
maintenant vacant, et peut-être pour un bon moment.
Dorothée Charest-Belzile a
justifié sa décision en
soutenant qu’elle ne pouvait
plus concilier «cette implication
avec [ses] priorités académiques
et personnelles». Rejoint
par téléphone, le secrétaire général
de la FAÉCUM, Marc-André Ross, a
affirmé que les élections intérimaires
n’étaient pas pour si tôt.
« On ne voulait pas perdre de
temps à organiser cela pour l’instant
», a-t-il affirmé, tout en reconnaissant
d’autre part que «c’est un
défi présentement, de restructurer
et réorganiser l’équipe pour
que les dossiers externes continuent
de progresser». Ouvrir les
élections ne prend pas de temps en
soi, a-t-il reconnu, mais son équipe a préféré se concentrer
à ne pas perdre le contact avec les interlocuteurs de la coordonnatrice.
L’année est particulièrement chargée du côté des dossiers
politiques externes, notamment avec la campagne contre la
hausse des droits de scolarité. Les tâches dévolues à ce
poste ont été divisées : M. Ross a pris en main les dossiers
relatifs à la Fédération étudiante universitaire du Québec
(FEUQ), tandis que le « développement de contenu » est
assuré par la recherchiste de la FAÉCUM. Pour ce qui est
de la Rencontre des partenaires de l’éducation qui se tiendra
en novembre et qui devrait fixer la hausse des frais de
scolarité, la FAÉCUM y sera représentée par M. Ross, comme
il avait été prévu avant même la démission de Mlle Charest-
Belzile.
Quant à savoir s’il y aura des élections intérimaires avant le
Congrès de mars qui élira le Bureau exécutif 2011-2012,
M. Ross semblait moins assuré : «Il risque d’y en avoir. On
va s’arrêter et l’on va faire le point. On va probablement
ouvrir le poste à l’hiver.» Confiant dans les forces de son
équipe, M. Ross a même soutenu que la FAÉCUM était davantage
présente sur la scène politique aujourd’hui que lorsque
Dorothée Charest-Belzile était en poste : «On met les bouchées
doubles », a-t-il soutenu.