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De l’électricité et du Wi-Fi pour le peule udémien

Il y a peu de temps, le 3200 Jean-Brillant ressemblait aux ruines de Pompéi. Apparemment coincé dans une boucle temporelle, il aurait pu servir de décor pour une série sur la révolution tranquille avec ses murs brun et beige, son mobilier d’antiquaire et ses plafonds défraîchis.

Le pavillon a été érigé il y a environ 50 ans et «il n’y avait pas eu de mise à jour depuis », selon Robert Couvrette, directeur du service des immeubles de l’UdeM. «On avait besoin d’une réfection complète », affirme celui qui qualifie sans sourciller les pupitres du 3200 de « dignes des années 1950».

Un important projet de rénovation a donc débuté l’année dernière. Au programme, une mise à jour du bâtiment par rapport aux normes modernes de la construction et un rehaussement du mobilier scolaire comme technologique. Exit amiante et bureaux de l’après-guerre, bienvenue Wi-Fi et chaises ergonomiques.

«Le building va être Wi-Fi au complet. Dans les nouvelles salles de cours, chaque étudiant a un lien Internet par câble et une prise électrique, mais en plus de ça, dans les corridors et dans la cafétéria, il y a du Wi-Fi», explique M. Couvrette.

En plus des connexions individuelles pour les ordinateurs, les nouvelles tables des professeurs seront équipées d’une nouvelle caméra pour projeter les documents à travers un nouveau projecteur sur un mur nouvellement repeint. Les projets technologiques coûteront 10 millions à eux seuls, sur un total de 50 millions, gracieuseté du gouvernement du Québec. Le reste de la subvention servira au désamiantage, à l’installation de gicleurs modernes, au remplacement du mobilier et à l’embellissement général du bâtiment.

Pour Mathieu Lepitre, coordonnateur aux affaires universitaires de la FAÉCUM, les rénovations du 3200 Jean- Brillant « étaient nécessaires, sinon ça aurait pu être problématique ». Les élus estudiantins pourront d’ailleurs profiter des rénovations, puisque les bureaux principaux de la Fédération se trouvent dans ce pavillon. Les facultés de droit, des arts et des sciences et celle de l’éducation permanente utilisent aussi les classes du pavillon.

Étendus sur trois ans, les travaux devraient se terminer l’an prochain.

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