Culture

Critique d’album : Oktopus – Lever l’encre

La formation montréalaise Oktopus lancera son premier album intitulé Lever l’encre le 30 juin prochain au Quai des Brumes. Avec 14 morceaux, le groupe nous propose un voyage à travers l’Europe de l’Est, inspiré des répertoires traditionnels klezmer, yiddish et tzigane.

Le groupe, formé de huit musiciens, a vu le jour en mars 2010. L’octuor s’est formé pour donner un concert de musique de chambre à la salle Claude-Champagne de l’UdeM.

Sur Lever l’encre, ils nous font voyager à travers l’Europe de l’Est, de la Bulgarie à la Russie en passant par l’Arménie, et le Maghreb. Il intègre tout de même une touche québécoise à ses sonorités étrangères. Oktopus est particulièrement intéressé par la musique juive et il en donne une représentation large en présentant plusieurs chansons klezmer rythmées, mais aussi quelques berceuses yiddish.

Dans son ensemble, l’album est rythmé et entraînant. Les huit musiciens font preuve d’un savoir-faire exemplaire et d’une exécution fluide. On sent que les arrangements ont été faits avec cœur. Il s’agit là d’un projet d’envergure où les huit instruments sont mis à l’honneur.

Gabriel Paquin-Buki se charge des arrangements et joue la clarinette, Vanessa Marcoux est au violon, Marilène Provencher-Leduc à la flûte, Geoffroy Cloutier-Turgeon à la trompette, Patricia Darche et Matthieu Bourget sont respectivement au trombone et au trombone basse, Mathieu Bourret est au piano et Maxime Philippe se trouve aux percussions.

Lancement de Lever l’encre
30 juin
17 h
Quai des Brumes
4481, St-Denis

 

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