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Commémorations du 6 décembre 1989, entre recueillement et rebondissement

Recueillement et commémorations

Le recueillement était de rigueur à Polytechnique Montréal et, plus largement, dans la communauté de l’UdeM, en ce 33e anniversaire de l’attentat antiféministe perpétré le 6 décembre 1989.

À Polytechnique Montréal, la journée a débuté par une mise en berne des drapeaux devant le pavillon principal de l’École, ainsi que par le dépôt de gerbes de roses blanches de la part des représentant·e·s de l’établissement et des associations étudiantes sur la plaque commémorant les victimes de la tuerie. Du côté de l’UdeM, la tour du pavillon Roger-Gaudry a revêtu un halo de lumière blanche à la tombée du jour. Les deux établissements ont également invité leurs communautés respectives à porter un ruban blanc pour appuyer la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Rebondissement pour Carey Price

Le joueur du Canadien de Montréal Carey Price s’est exprimé sur la controverse qui l’entouredepuis la publication sur Instagram d’une photo de lui armé d’un fusil de chasse, accompagnée d’un message de soutien à la Coalition canadienne pour les droits aux armes à feu (CCDAF). [Lire l’article de Quartier Libre sur le sujet]

La présidente, sports et divertissement du Groupe CH, France Margaret Bélanger, avait d’abord tenté d’excuser le hockeyeur en énonçant qu’il n’avait pas connaissance de la tuerie de Polytechnique. Carey Price est revenu sur cette déclaration en prenant la parole sur son compte Instagram pour finalement avouer qu’il connaissait l’existence de cette tragédie. S’il a reconnu que le moment était mal choisi pour publier son message initial et qu’il a exprimé de l’empathie envers les victimes de l’attentat et leurs familles, ainsi qu’envers les personnes concernées par les violences par armes à feu, le sportif a toutefois déclaré que son opinion demeure inchangée.

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