Cinq jours de vie parlementaire

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Par Victor Chabot
jeudi 7 janvier 2016
Cinq jours de vie parlementaire
Photo à la clôture du PEQ, dans le salon rouge. (crédit-photo : Mme Diane Auberson-Lavoie)
Photo à la clôture du PEQ, dans le salon rouge. (crédit-photo : Mme Diane Auberson-Lavoie)
Du 2 au 6 janvier, plus de 140 étudiants de cégeps et d'universités ont participé au Parlement étudiant du Québec (PEQ) pour s'initier à la vie parlementaire. Simulation des travaux de l'Assemblée nationale et familiarisation aux rouages de la politique québécoise faisaient partie de cette expérience.

« C’est la simulation de politique québécoise la plus réaliste », pense l’étudiant à la maîtrise en philosophie à l’UdeM Cédrik Cormier. À l’instar du Parlement jeunesse du Québec qui s’est déroulé du 26 au 30 décembre derniers, le PEQ sensibilise des jeunes âgés de 18 à 25 ans à la politique et son fonctionnement. L’événement, produit par l’Assemblée parlementaire des étudiants du Québec, permet aux étudiants de siéger directement dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, à la place des élus. 

Les participants sont répartis entre le parti rouge, représentant la droite politique, et le parti bleu, résolument à gauche. Tour à tour, ils forment le gouvernement et l’opposition officielle. Ils doivent alors prononcer des discours, défendre des projets de loi en commission parlementaire et faire face aux questions des journalistes. « Il y a toutes sortes de gens dans chacun des partis, rapporte Cédrik. Cela contribue à apporter plusieurs points de vue. C’est la partisanerie qui participe à rendre l’exercice aussi réaliste. La présence des journalistes joue aussi pour beaucoup. »

Des horaires de parlementaires

Les participants siègent au salon bleu de 9 h du matin jusqu’à 18 h 30. « On fait les travaux courants, les rapports de commission, la période de questions et les déclarations ministérielles, énonce le finissant en droit à l’UdeM François-Alexandre Guay. Chaque fois que le gouvernement avance un point, l’opposition réagit, c’est ce qui crée le dialogue. »

L’étudiante au baccalauréat en relations internationales Édith Boisvert estime ressortir enrichie de son expérience. « C’est beaucoup de travail durant la simulation, car il y a des commissions tard en soirée jusqu’à minuit et il faut écrire ses discours au fur et à mesure, déclare-t-elle. Mais j’ai eu beaucoup de plaisir, je ne connaissais personne et cela ne m’a pas empêchée de m’intégrer. »

Il s’agissait de la 30e représentation du Parlement étudiant. Les discussions ont porté sur des sujets allant de l’environnement à la démocratie.