Vivre la vie de parlementaire

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Par Amélie Gamache
mardi 20 octobre 2015
Vivre la vie de parlementaire
Du 26 au 30 décembre, le Parlement Jeunesse du Québec débattra de décroissance, d'éducation, de processus démocratiques et de la gestion de l'eau. Photo : 65e législature du Parlement jeunesse du Québec. Crédit photo : courtoisies PJQ / Laurie Cardinal
Du 26 au 30 décembre, le Parlement Jeunesse du Québec débattra de décroissance, d'éducation, de processus démocratiques et de la gestion de l'eau. Photo : 65e législature du Parlement jeunesse du Québec. Crédit photo : courtoisies PJQ / Laurie Cardinal
« Faire de la politique autrement », « Lutter contre le décrochage citoyen », voici les ambitieux slogans du Parlement jeunesse du Québec qui se déroulera du 26 au 30 décembre 2015. Quartier Libre a rencontré la présidente du comité organisateur, Eugénie Lépine-Blondeau.

 

Quartier Libre : Qu’est-ce que le Parlement jeunesse du Québec ?

Eugénie Lépine-Blondeau : Il s’agit d’une simulation parlementaire non partisane, qui se déroule au salon bleu de l’Assemblée nationale. Une centaine de participants, 60 nouveaux et 40 anciens, y jouent le rôle de députés, avec la couverture journalistique incluse. Au moment des débats, les orateurs s’expriment en leur âme et conscience. Ils ne sont pas tenus de suivre une ligne de parti. Cela forme vraiment l’art oratoire et permet de développer l’esprit critique des participants. On espère ainsi susciter des débats et des réflexions. L’activité s’adresse donc aux 18-25 ans de tous les milieux.

Quartier Libre : Comment l’évènement se déroule-t-il?

Eugénie Lépine-Blondeau : Des participants plus expérimentés sont choisis par un comité exécutif élu. Ils jouent le rôle de ministres, critiques ou présidents de comités. Pendant l’année précédant la simulation, les quatre ministres rédigent chacun un projet de loi, établi selon certains critères. Les projets doivent être novateurs, accessibles, mais aussi polémiques. On aime sortir des sentiers battus et susciter des débats. Les présidents de comités rédigent des mémoires pour rendre le projet accessible aux participants.

Il y a ensuite deux débats de deux heures sur chaque projet. Les deux projets sont également soumis au vote. D’abord se déroule un débat de principe, durant lequel l’idée du projet est discutée. Des participants vont ensuite en commission pour analyser le projet, article par article, dans l’espoir de l’améliorer. Deux jours plus tard a lieu le débat d’adoption final, qui concerne les mesures d’application du projet.  

Les débats se déroulent à l'Assemblée nationale du Québec (Photo : 65ème législation - Crédit photo : courtoisies PJQ)

Les débats se déroulent à l’Assemblée nationale du Québec (Photo : 65ème législation – Crédit photo : courtoisies PJQ)

Quartier Libre : Quels sont les débats prévus pour la simulation de cette année ?

Eugénie Lépine-Blondeau : Un des projets de loi concerne la gestion de l’eau : les participants débattront de la possibilité de légiférer pour en limiter la consommation, afin de pouvoir l’exporter dans les pays qui en ont besoin ou en cas de crise humanitaire. Il y aura aussi un projet de loi sur l’éducation, un autre sur la décroissance économique et le revenu minimal garanti. Enfin, un dernier projet concernera la réforme des processus démocratiques.

Quartier Libre : Est-il encore possible de s’inscrire?

Eugénie Lépine-Blondeau : Oui, nous sommes toujours à la recherche de journalistes, mais surtout de députés. Il est possible de s’inscrire jusqu’au 1er novembre en remplissant le formulaire sur notre site Web au www.pjq.qc.ca. Le coût de 200 $ inclut l’activité en tant que telle, l’hébergement à l’hôtel, la nourriture et le transport vers Québec.

Une page Facebook promeut également l’évènement.