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L'équipe de la Faculté de pharmacie de l'UdeM lors de la course du Défi Scotia 2018 (Courtoisie Défi Scotia UdeM).

À vos marques, prêts, financez !

«Cette course est une combinaison de tout un tas de facteurs chouettes individuellement, et qui, mis ensemble, deviennent vraiment géniaux », explique la professeure de musicologie à l’UdeM Marie-Hélène Benoit-Otis. Elle sera capitaine de l’équipe de la Faculté de musique lors du Défi caritatif Banque Scotia, un programme de financement présent dans les six marathons du Canada, et qui permet de récolter des fonds pour l’organisme de son choix.

En représentant sa faculté, elle compte collecter un maximum de dons pour financer les études des musiciens de l’UdeM. « C’est déterminant, car on manque toujours de bourses à offrir aux étudiants, dit-elle. Faire quelque chose de fondamentalement agréable dans le but d’obtenir des dons, je ne vois pas ce qu’on peut faire de mieux de nos fins de semaine. » Les cinq coureurs de l’équipe ont sollicité leur réseau et leur entourage pour remplir les objectifs de dons qu’ils se sont fixés sur la plateforme de financement offerte par la Banque Scotia.

Professeurs et étudiants se mobilisent

La coordonnatrice du Défi Scotia à l’UdeM, Amélie Lauzon, se réjouit de cette deuxième participation de l’Université à la course. « Présentement, on a 9 équipes inscrites avec 75 coureurs d’un peu partout, indique-t-elle. Ça va du campus MIL à la cancérologie, jusqu’à l’École de criminologie. Pour la plupart, ce sont des professeurs et des employés, mais on a aussi quelques étudiants. »

Bien que la majorité des équipes ait décidé de financer des bourses d’études, elle rappelle que chacune est libre de choisir le fonds philanthropique de l’Université pour lequel elle va courir. « Pour la criminologie, ce sera une bourse du personnel, cite-t-elle pour exemple. La biochimie et la physique vont, elles, essayer de financer leurs propres départements. Des fonds, il y en a à peu près 2 000 à l’Université, donc il y a l’embarras du choix. »

Répondre aux besoins de financement

Les participants peuvent également prendre seuls le départ des 5, 10 ou 21 km proposés sur les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. C’est le cas du doctorant en médecine vétérinaire Benjamin Lamglait, qui soutiendra le fonds de recherche des animaux exotiques. « J’imagine que ma levée de fonds va revenir à des étudiants sous forme de bourses, ou à des internes diplômés pour financer leurs projets, pour lesquels il n’y a pas trop de fonds en général. »

Le résident en médecine zoologique à l’hôpital Saint-Hyacinthe espère ainsi aider son domaine d’études à se développer. « Il y a toujours des besoins de financement pour la recherche, et particulièrement pour les animaux exotiques, déplore-t-il. On ne bénéficie pas d’appui financier des laboratoires pharmaceutiques, car ce n’est ni un gros marché ni un gros enjeu sanitaire pour le ministère. » L’étudiant affirme avoir reçu le soutien des responsables de la philanthropie à l’UdeM pour choisir le fonds qu’il souhaitait soutenir et pour fixer son objectif de récolte à 300 $.

Comme le rappelle Mme Benoit-Otis, chaque équipe est libre de gérer son propre objectif. Les 3 000 $ visés par la sienne seront reversés au fonds Alma mater, qui finance tous les programmes de bourses de l’Université. « Cet argent-là va bonifier des programmes déjà existants, précise-t-elle. Les équipes n’ont aucun droit de regard sur les étudiants qui vont bénéficier de cet argent. Nous, on court, on amasse les sous, et ça s’arrête là ! »

Avec des attentes revues à la hausse par rapport à la première participation de l’UdeM en 2018 (voir encadré), Mme Lauzon espère ainsi voir les objectifs de cette édition atteints rapidement.

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