Culture

Crédit photo: Nora T. Lamontagne

Rentrée en lion

«On voulait montrer que la vie étudiante est forte, explique Kevin. On a misé sur des artistes qui ont une bonne réputation pour attirer des gens.» Le duo électro Beat Market ouvrira la soirée sur la place de La Laurentienne, où les festivités se poursuivront en hip-hop avec la formation montréalaise Dead Obies, ainsi qu’avec le célèbre groupe acadien Radio Radio.

Le duo néodisco Beat Market est formé de deux anciens étudiants en musique de l’UdeM, le claviériste Louis-Joseph Cliche et le batteur Maxime Bellavance. « Je ne suis jamais allé dans un spectacle de la rentrée de la FAÉCUM quand j’étais étudiant, relate Maxime. En musique, on était un peu à l’écart dans notre pavillon.»

Louis-Joseph se dit très heureux de pouvoir participer à ce spectacle. « On sait que le party est pogné dans ces soirées-là, et c’est une façon de nous faire découvrir par un nouveau public », affirme-t-il. C’est d’ailleurs à l’UdeM que les deux musiciens se sont rencontrés. « On a fait beaucoup de jazz ensemble à l’université, ce qui nous rend plus polyvalents, croit Maxime. Ça nous permet de faire paraître simples des rythmiques qui sont en réalité complexes.»

Le groupe Radio Radio pense aussi que le spectacle de la rentrée se doit d’être un gros party. «Les étudiants ont besoin de se faire secouer en animaux avant le début de leur année, où c’est plus sérieux, soutient un des membres du groupe, Gabriel Louis Bernard Malenfant. C’est ça qu’on va faire. Notre spectacle Ej feel zoo, c’est comme l’afterparty de [l’acteur américain] Charlie Sheen.»

Le spectacle du duo devrait se concentrer autour du dernier album Ej feel zoo, qui est sorti en mars dernier. « C’est vraiment un album de show, c’est comme ça qu’on l’a pensé, très dansant, raconte Gabriel. En spectacle, on joue toutes les tounes, sauf peut-être une.»

Même si le groupe n’en est pas à son premier spectacle de rentrée universitaire, il sera pour la première fois sur la place de La Laurentienne. «Ça fait plusieurs années qu’on parlait d’avoir Radio Radio au spectacle», raconte Kevin L’Espérance.

Gabriel Louis Bernard Malenfant estime que c’est un honneur d’être invité à autant de rentrées universitaires. «C’est flatteur que les jeunes te choisissent, dit-il. Ils sont plogués sur internet, eux autres, ils ont du choix.» Celui qui a déjà été professeur de management à l’Université de Moncton assure que faire des spectacles dans les universités est toujours spécial pour lui.

Partager cet article