En conférence devant un public d’une cinquantaine de personnes le 15 octobre dernier à l’UdeM, le candidat à la mairie de Montréal Richard Bergeron a eu comme principale thématique le départ de 22 000 Montréalais par année vers la banlieue. Selon lui, les jeunes vont faire face au choix banlieue versus Montréal dans quelques années. « Mon message principal, c’est que vous demeuriez à Montréal toute votre vie », a-t-il lancé aux étudiants.
Richard Bergeron affirme que la Ville perd 2,5 milliards d’investissements par année à cause de l’exode vers la banlieue. Il vise donc la construction de logements pour retenir à terme 75 000 habitants sur l’île de Montréal. Il veut également offrir une meilleure qualité de vie aux Montréalais. « Je ne suis pas l’homme d’une seule idée, a tenu à préciser le candidat. En plus du tramway, je propose plus de stations de métro et un service de bus rapide. »
Un représentant de la Fédération des associations étudiantes de l’UdeM (FAÉCUM) a ensuite demandé à Richard Bergeron sa position sur un tarif étudiant sans limite d’âge pour l’utilisation du transport en commun. « Je ne suis pas pour des catégories spécifiques, je suis pour une tarification sociale, a promis le candidat à la mairie. Tous les citoyens à faible revenu auront droit à un tarif réduit, peu importe leur âge. » Il ne sait toutefois pas combien d’étudiants y auront droit mais, selon lui, cette mesure sera à « coût nul » pour la STM.
Un membre de l’Association des étudiantes et étudiants en physique de l’UdeM (PHYSUM) est ensuite intervenu pour critiquer la taxe municipale que son association a dû payer. Elle représente pour eux un gros poids budgétaire. L’étudiant souhaite que l’association ait une exemption. Richard Bergeron n’était toutefois pas au courant de cet enjeu. « Vous ne pouviez pas vous attendre à ce que je sois au courant d’une situation très précise comme ça », a-t-il répondu. Il a néanmoins promis de se pencher sur le dossier advenant son élection le 3 novembre prochain.
