Des associations de l’UdeM taxées ?

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Par Ludivine Maggi
jeudi 10 octobre 2013
Des associations de l'UdeM taxées ?
Le candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté, a avoué ne pas être au courant des taxations que recevaient les associations étudiantes de l'UdeM. (Crédit photo: Pascal Dumont)
Le candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté, a avoué ne pas être au courant des taxations que recevaient les associations étudiantes de l'UdeM. (Crédit photo: Pascal Dumont)

Exclusif – L’Association des étudiants et étudiantes en physique de l’UdeM (PHYSUM) a reçu en septembre dernier un courrier inhabituel : une facture de la Ville de Montréal. La municipalité demande à l’Association de payer des taxes foncières et scolaires.

Le vice-président aux affaires externes de l’association, Étienne Raymond, explique que cette lettre est une première. « À ma connaissance, c’est la première fois que l’on nous demande de payer des taxes », précise-t-il. La facture envoyée est rétroactive sur deux ans. M. Raymond suppose que le problème proviendrait soit de l’échelon provincial soit de l’échelon municipal.

Pourtant, le jeune homme déclare que les locaux de l’Université ne sont pas taxables s’ils sont occupés par des étudiants. En outre, la loi stipule que les locaux étudiants sont obligatoires pour les associations.

Étienne Raymond s’inquiète de l’absorption de ce coût. « Le montant demandé est très important et il n’était pas forcément prévu dans nos dépenses », regrette M. Raymond.

À ce jour, l’Association a pu rencontrer les acteurs de l’Université, notamment l’Adjointe à la vice-rectrice aux affaires étudiantes et au développement durable, Caroline Reid, pour parler de sa situation. L’UdeM appuie les étudiants et a consulté ses conseillers juridiques. L’Association étudiante a été contrainte de payer, mais est dans l’attente d’une rétroaction. 

Le vice-président aux affaires externes a profité du passage du candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté, le 10 octobre à l’Université, pour lui demander son avis sur la question. Le candidat a répondu qu’il n’était pas au courant de cette taxation, mais qu’il se renseignerait. Le vice-président de la PHYSUM demande la suppression de cette taxe. « Le candidat élu devrait annuler cette taxe », assure Étienne Raymond. 

La PHYSUM représente actuellement 300 étudiants au baccalauréat et aux cycles supérieurs.

 

Article modifié le 14 octobre 2013.