Recrutés pour seconder les conseillers du Service d’admission et de recrutement (SAR) dans leur mission, les ambassadeurs étudiants de l’UdeM sont surtout sélectionnés pour leur dynamisme, leur entregent et leur volonté de partager leur expérience tout au long de l’année.
Pour recruter les futurs étudiants, l’UdeM mobilise certainsde ses étudiants ounouveaux diplômés. Ces ambassadeurs viennent compléter la listedes conseillers du SAR dans leur mission au Québec et à l’étranger et jouent un rôle complémentaire à celui des employés du service d’admission. «Ils sont le mieux placés pour parler des études, de la vie étudiante et des services offerts sur le campus», explique le chargé de la formation des ambassadeurs pour les écoles secondaires du Québec, Guillaume Gagnon.
Pour la chargée du recrutement des ambassadeurs, Charlotte Marchesseault, l’idée de base est de mettre en avant l’expérience universitaire. «L’élève du secondaire va être beaucoup plus touché s’il se fait présenter l’UdeM par quelqu’un qui est encore jeune», ajoute-t-elle.
Pour devenir ambassadeur, le candidat peut faire un choix parmi sept postes qui se trouvent autant sur le campus qu’à l’international. Selon le site internet des ambassadeurs, il faut être passionné, enthousiaste et dynamique pour espérer être sélectionné. Le Brésil requiert un critère supplémentaire, il faut absolument être de nationalité brésilienne pour être ambassadeurs dans ce pays. La doctorante en éducation et ambassadrice brésilienne, Sirléia Rosa, estime que ce choix de la nationalité met l’accent sur le rapprochement entre le futur étudiant et son répondant. «Les étudiants brésiliens sont très contents de communiquer avec quelqu’un qui partage la même langue et la même culture qu’eux», affirme l’étudiante.
Une expérience rémunérée
Payés par activité et selon leur cycle d’études, les ambassadeurs de l’UdeM touchent un salaire horaire qui peut varier entre 14 et 22 dollars. Une rémunération qui s’ajoute aux transports et aux repas offerts. L’ancienne étudiante de l’UdeM et actuellement inscrite à l’Université de la Sorbonne Nouvelle à Paris, Gabrielle C. Poirier, avoue avoir voyagé à l’intérieur de la France tous frais payés en tant qu’ambassadrice de l’UdeM. « J’ai été à Nantes, à Rennes, à Clermont-Ferrand et ailleurs, raconte l’étudiante. Ces voyages se font en train, et on est logé et nourri.»
L’étudiant à la maîtrise en musique Simon Chalifoux s’est senti utile lors des salons organisés dans les écoles secondaires québécoises. «Plusieurs nous arrivent avec une crainte du cégep, la cote R et le choix d’une institution ou d’un programme universitaire, explique l’étudiant. Quand au bout d’une conversation on voit l’expression de leur visage changer, c’est toujours plaisant.»
Bien que le recrutement des ambassadeurs s’effectue tout au long de l’année et que l’effectif varie en fonction des besoins, le SAR affirme que, comparativement aux années précédentes, plus d’ambassadeurs seront engagés cette année.