Le référendum de désaffiliation de la Fédération étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS) à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) s’est clôturé jeudi dernier. Après deux semaines de campagne, le scrutin s’est soldé par une victoire du camp proaffiliation à la FEUQ. Un vote serré puisque le Oui l’a remporté avec une avance de seulement 1 %.
Membre depuis plus de 20 ans de la FEUQ, la question d’une désaffiliation de la FEUS s’est posée à la suite de critiques vis-à-vis du manque de représentativité et de transparence de la FEUQ de la part de certaines de ses associations membres.
Le 28 mars dernier, une courte majorité d’étudiants membres de la FEUS ont répondu Oui à la question : « Acceptez-vous que votre association, la FEUS demeure membre de la FEUQ et qu’elle continue de percevoir la cotisation de 2,50 $ exigible par celle-ci ? ». Un résultat très serré puisque 50,49 % des participants au scrutin ont voté Oui et 49,51 %, Non. Le vote s’est joué à 73 voix près, soit 1 % des bulletins. Il a enregistré une participation de 19,2 % alors qu’un minimum de 10 % était nécessaire pour valider le vote.
La présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, est satisfaite que la FEUS reste au sein de la FEUQ. « On est content, même si c’était serré, puisque ça signifie que les étudiants de Sherbrooke conservent leur voix au national, a-t-elle déclaré au journal étudiant de l’UdeS, Le Collectif. On comprend toutefois qu’il y a beaucoup de travail à faire pour regagner le campus, et que nous allons devoir renforcer notre collaboration avec la FEUS. »
Martine Desjardins a également souligné que la FEUQ tenait compte des critiques qui lui ont été adressées. « On s’est aperçu que les infos étaient mal communiquées et ne parvenaient pas toujours aux étudiants, a-t-elle affirmé. On travaille là-dessus, notamment avec l’implantation d’un nouveau site web. On a aussi reçu des critiques quant à la transparence de notre fédération, nous prenons évidemment cela aussi en considération. »