Les diplômés de baccalauréat de la promotion 2009-2010 ont été sondés par l’UdeM concernant leur expérience sur le marché de l’emploi. Il ressort de ce sondage qu’après deux ans, 94 % des diplômés dans le domaine de la santé ont trouvé un travail à temps plein, contre 67 % dans le domaine des arts, lettres et sciences humaines.
Cette enquête menée par le Bureau de recherche institutionnelle de l’UdeM (BRI) vise à juger de la pertinence et de la valeur des diplômes de l’Université sur le marché du travail. Les diplômés en arts, lettres et sciences humaines rencontrent plus de difficultés que les autres.
Selon l’analyste du BRI Maxime Bordot, ces difficultés sont dues au fait que les formations en arts, en lettres ou encore en sciences humaines offrent une vaste perspective d’emplois. Les diplômés prennent donc le temps de choisir le bon emploi. La preuve, 49 % des diplômés en sciences humaines sondés affirment travailler dans un domaine qui n’a pas de lien avec leur formation d’origine.
M. Bordot estime que la nécessité de poursuivre des études aux cycles supérieurs est un autre élément qui explique le faible 67 % de placement. Pour travailler dans certains domaines, il faut avoir une maîtrise ou un doctorat. Ce n’est donc pas un hasard si 69 % des diplômés en sciences humaines qui ont participé au sondage se sont inscrits au deuxième cycle.
En tout, 74 % des diplômés de baccalauréat de la promotion 2009-2010 ont participé au sondage et 70 % d’entre eux étaient des femmes.
