Jeune, allumé, engagé. Emmanuel Précourt Sénécal, 19 ans, étudiant au baccalauréat en études internationales à l’UdeM, sera le journaliste de la Délégation de la jeunesse du Québec envoyée à la Conférence des Nations Unies sur le climat à Durban.
« C’est très excitant, j’ai hâte ! » Malgré son caractère très calme et réfléchi, Emmanuel a les yeux qui s’illuminent quand il parle de son voyage en Afrique du Sud du 28 novembre au 9 décembre. Il jubile, et ses convictions sont contagieusesaaEn tant qu’un des cinq jeunes dépêchés à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques, il aura comme mission de porter la voix de la jeunesse québécoise. Car en plus d’assister à la conférence, la délégation pourra échanger des points de vue lors du Sommet international de la jeunesse sur les changements climatiques. « Les membres du groupe seront appelés à prendre position, à influencer les décideurs politiques et à partager leurs expériences et connaissances avec la population », explique Catherine Gauthier, responsable du projet Délégation de la jeunesse du Québec à Environnement Jeunesse, l’ONG québécoise à la base de cette initiative depuis 2005.
« Il faudra faire une étude de marché auprès des jeunes, explique Emmanuel Précourt Sénécal, savoir quelles questions ils veulent aborder durant le sommet. » Il faut selon lui faire participer les jeunes Québécois pour mieux les sensibiliser aux enjeux qui les concernent tout autant que le reste de la population.
Ce qui est importan t pour Emmanuel ? La mobilisation de Monsieur Tout-le-Monde pour des enjeux aussi importants que la protection de l’environnement. Il admire les personnes qui se donnent les moyens de provoquer un changement. « Même si les jeunes d’aujourd’hui ont une conscience environnementale beaucoup plus grande, l’effort collectif reste la seule arme efficace pour sensibiliser et convaincre les jeunes d’agir », explique-t-il. « Emmanuel a été sélectionné par la délégation au poste de journaliste pour son engagement remarquable en environnement et sa passion pour l’écriture », indique Catherine Gauthier. Originaire de L’Assomption et ancien corédacteur en chef de L’Éponyme, le journal de son cégep, Emmanuel insiste fortement sur l’importance d’informer les jeunes Québécois sur tout ce qui se passera à Durban.
Un étudiant engagé
« Cet attrait pour l’écocitoyenneté a toujours fait partie de moi. Et pouvoir prendre part à de telles négociations, c’est vraiment incroyable », dit le journaliste. Ce passionné de vélo participe depuis maintenant trois ans à l’Action Citoyenne à Vélo. Le but est simple : pédaler de Montréal à Québec en plein mois de février pour sensibiliser la population à l’environnement. Il a également déjà participé deux fois au National Model United Nations, une simulation des Nations Unies où des étudiants du monde entier sont formés aux négociations internationales.