Culture

(Crédit Benjamin Parinaud).

Harvard en talons aiguilles

Cette comédie musicale, adaptée du film Blonde et Légale (voir encadré) en 2007, est un choix justifié par ses thèmes populaires et son nombre important de rôles, selon le président du CoMUM, Clément Hossaert. « Comparé à l’année précédente, on peut accueillir bien plus d’étudiants, étant donné qu’on a un chœur et des chorégraphies qui nécessitent pas mal de comédiens, explique celui qui joue également dans la pièce. Notre choix s’est aussi porté sur Légalement Blonde pour son écriture redoutable. »

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Des thèmes toujours d’actualité

Clément présente Légalement Blonde comme une pièce abordant des thèmes forts tels que le droit des femmes, l’acceptation de soi et les difficultés du monde étudiant. « L’histoire, écrite dans les années 2000, avait une avance en abordant de manière assez frontale la question du harcèlement dans le milieu professionnel », déclare le président du CoMUM.

Le cometteur en scène Maxime David abonde dans le même sens. « C’est une pièce qui résonne avec les valeurs contemporaines, explique-t-il. Elle met en avant les dynamiques de pouvoir entre les hommes et les femmes, et les préjugés que l’on peut avoir envers la féminité. »

Pour Marie-Pier Poulin, qui incarne le rôle principal d’Elle Woods, son personnage représente l’étudiante moderne confrontée aux pressions du monde universitaire. L’héroïne parvient peu à peu à se détacher du jugement des autres et à s’affirmer en tant que femme. « Ce que j’admire le plus chez Elle Woods, c’est cette incroyable détermination, peu importe ce que les gens peuvent dire, confesse-t-elle. Elle incarne l’acceptation et la confiance en soi. »

De nombreux défis

Comme le souligne la cometteure en scène Audrée Rossignol, Légalement Blonde représente un véritable défi pour la troupe. « L’enjeu principal, c’est de réussir à adapter le scénario en comédie musicale et de parvenir à chorégraphier des moments qui ne l’étaient pas, raconte-t-elle. Il faut surtout réussir à maintenir une espèce de danse constante tout au long de l’histoire. »

La pièce, d’origine américaine, pose également le souci de la traduction. « Les mélodies étant calées sur les paroles des chansons, il a fallu revoir certains des arrangements », confie le directeur musical, William Karras.

Incarner Elle Woods est à la fois inspirant et complexe pour Marie-Pier. « La difficulté quand on incarne un personnage aussi extrême dans ses émotions, c’est qu’il faut rester réel et éviter de tomber dans la caricature », note-t-elle. Le spectacle sera présenté les 7, 8 et 9 mars au pavillon J.-A.-DeSève.

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