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La plateforme Érudit a été créée en 1998. Photo : Benjamin Parinaud.

Les enjeux de la recherche

Selon les observations de l’organisme, plus de 20 millions de pages de la plateforme ont été consultées, en 2017, par des habitants de plus de 85 pays, situés notamment sur le continent africain.

L’intérêt de l’international à l’égard des recherches promues par le consortium interuniversitaire que forme Érudit — regroupant l’UdeM, l’Université Laval et l’UQAM — va en grandissant, selon son chargé de communication, Gwendal Henry. Il ajoute que 70 % du lectorat vient de l’étranger.

Francophonie internationale

Mis à part les étudiants et les enseignants, ce sont des professionnels, des intervenants ou encore des passionnés qui ont recours à Érudit. « Ce sont souvent des personnes qui veulent avoir des données spécifiques et scientifiques dans un domaine, signale M. Henry. Ce sont des revues qui vont plus loin que ce qu’il y a dans les journaux. »

La professeure de littérature à l’UdeM et directrice de la revue Études françaises, Élisabeth Nardout-Lafarge se réjouit de la notoriété dont bénéficie sa revue par l’entremise d’Érudit.

« Ce que la plateforme nous offre est tout à fait précieux, explique-t-elle. C’est un outil extrêmement important pour la diffusion des revues d’ici, et c’est d’autant plus important pour Études françaises, qui est une revue internationale, mais écrite en français. »

M. Henry explique que de nouveaux partenariats émergent. Des bibliothèques françaises et belges ont été ajoutées au lot récemment. Érudit prévoit également d’établir des liens avec l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni au cours des prochains mois.

* Association francophone pour le savoir, « L’oligopole des grands éditeurs savants », 15 février 2015.

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