Campus

Le magazine propose une majorité de recettes végétariennes et végétaliennes. Photo : Courtoisie Catherine Lemieux.

Les ingrédients du succès

D’après l’une des deux rédactrices en chef, Catherine Lemieux, 21 étudiants ont bénévolement apporté leur contribution au projet Nutrimag, dès septembre 2018. « Il nous a ensuite fallu trois mois pour tout finaliser, en tenant compte de nos études à temps plein et du temps pris par la mise en page du magazine », confie l’étudiante au baccalauréat en nutrition. Catherine ajoute qu’avec près de 500 exemplaires vendus en deux semaines, le magazine Nutrimag a rapporté 4 000 $ aux étudiants.

Destiné au grand public, le magazine enseigne à cuisiner soi-même certaines recettes, comme des tartinades à base de noisettes et de dattes, un granola maison, ou encore un beurre de soya aux bananes, qui remplace le beurre d’arachides pour les personnes allergiques. « Nous avons aussi inclus des articles vulgarisant différents concepts liés à la nutrition, poursuit Catherine. L’un d’entre eux explique, par exemple, ce qu’est la restriction cognitive, phénomène négatif lié aux diètes amaigrissantes. »

Main à la pâte

Devenue rédactrice en chef du magazine avec Laurence Bergeron, une autre étudiante de sa cohorte, Catherine ajoute qu’elle voulait se dépasser pour ce projet visant à financer leur bal de fin d’année. « Nous avons décidé d’aller au-delà d’un simple recueil de recettes, comme avaient déjà pu en faire nos prédécesseurs », explique-t-elle.

Inspirée par son activité de blogueuse et par ses connaissances en nutrition, elle précise que le choix de ce format permet un accompagnement visuel de qualité. « Nous le voulions plaisant à feuilleter, avoue-t-elle. Chaque recette est accompagnée d’une ou de plusieurs images, la plupart prises par les étudiants eux-mêmes. »

Catherine assure avoir veillé à maintenir une certaine variété dans la sélection du contenu rédigé par les étudiants collaborateurs, sans aucun impératif thématique. Selon elle, bien que la version finale présente en majorité des recettes végétariennes et végétaliennes, cette tendance ne découle d’aucune obligation préalable, mais seulement de la liberté d’écriture des bénévoles participants.

Partager cet article