L’appel à candidatures a débuté le 3 octobre dernier. « C’est la première année que nous faisons cela, déclare la coordonnatrice du concours Ha-Loan Phan. C’est un projet pilote. »
Aucun candidat ne s’est encore présenté pour ce concours, mais Mme Phan explique avoir déjà reçu de nombreuses questions. Elle a bon espoir que le concours rencontre un certain succès. « Le concours s’adresse quand même à 33 000 étudiants, note-t-elle. Il est ouvert à tous ceux de premier cycle. »
Les candidats auront cinq minutes pour présenter une expression française attestée, que l’on peut retrouver dans les livres de référence comme le Petit Robert de la langue française. À partir de celle-ci, ils devront développer leur propos en ouvrant sur un fait ou un enjeu social. « On attend des faits sociaux de toutes sortes, parce que c’est un projet multidisciplinaire, précise la coordonnatrice. On peut avoir des étudiants en médecine vétérinaire, en droit, en musique… Chacun peut avoir une approche très particulière. »
L’idée du concours repose aussi sur le choix de la forme d’expression orale privilégiée par le candidat. « On a des étudiants de premier cycle, donc il fallait leur laisser une certaine zone de confort, détaille Mme Phan. On n’impose pas l’expression et la forme est libre, à condition de ne pas être accompagnée de musique ou de vidéo. » Les étudiants peuvent ainsi présenter un discours, une poésie ou même un slam, précise-t-elle.
Proposé par la directrice du Bureau de valorisation de la langue française et de la francophonie Monique Cormier, le projet a reçu une subvention de l’Office québécois de la langue française (OQLF).
Une dizaine de finalistes seront retenus pour se produire sur scène et devant un public, le 20 mars prochain. Ils pourront bénéficier durant l’hiver d’une série de formations en vue de l’évènement.
Plus d’informations sur www.francais.umontreal.ca/