Un édito sur la rentrée et l’arrivée d’un vent nouveau, ce ne serait pas un peu cliché?
D’une certaine façon, oui, sauf que si l’on se fie aux experts et à l’été qui s’achève, ce vent va devenir de plus en plus chaud et nos espoirs de renouveau de plus en plus minces.
Pourtant l’espoir subsiste. Certains, comme Amy Guillon de Chemilly, s’intéressent à l’économie circulaire en recyclant les jouets usagés destinés à remplir les sites d’enfouissement. On entend aussi parler de décroissance actuellement. Décroître, dans le langage commun, c’est plutôt péjoratif comme terme. Personne n’aime décroître. Il va pourtant falloir passer par là.
Adieu les téléphones intelligents, les voyages dans le sud et les voitures qui roulent à l’essence. Bonjour à l’agriculture urbaine et au vélo! L’UdeM se propose même de vous trouver un parrain pour venir sur le campus à deux roues.
Éviter les faux pas
L’accompagnement. Une notion importante en cette première rentrée post #metoo. Il faut éviter les dérapages et les associations semblent l’avoir compris. Loin des super-héros dont on découvre l’existence à chaque nouvelle superproduction cinématographique, les éclaireurs de la FAECUM sont là pour éviter que les choses ne dégénèrent.
Moins d’effets spéciaux, plus de prévention?!
D’ailleurs, il faut se mettre à la page. Terminé les initiations ou activités d’intégration. Place aux activités d’accueil. La sémantique à son importance et pour une rentrée sans accroc, il faut soigner son apparence. On a mis les petits plats dans les grands et près de 400 bénévoles ont suivi une formation pour pouvoir encadrer lesdites activités.
Regarder vers l’avant
La rentrée c’est planifier son futur.
Et ce, que ce soit pour les mois, les années et pourquoi pas les 150 prochaines années à venir, comme nous le propose le Futurisme documentaire. Vu mon entrée en matière, vous aurez vite compris que j’ai du mal à me projeter aussi loin…
Mais le futur fascine, et le programme de sciences infirmières nous en offre un avant-goût. La réalité virtuelle y fait son apparition et les étudiants s’immergeront dans un monde numérique empli de cas pathologiques à traiter. Pas certain que ce soit le genre de choses qui m’attire, mais si ça peut sauver des vies, pourquoi freiner le progrès?
Les élections dans le viseur
Alors on se dit que les choses vont bien finir par changer et que les gouvernements comprendront l’urgence. Les jeunes insuffleront-ils ce vent nouveau?
Dur d’y croire à la vue des dernières projections sur les intentions de vote des 18-34 ans pour les élections provinciales*. On devrait donc se retrouver avec un duel de partis politiques dont les aspirations tournent plus autour de l’économie linéaire que circulaire.
Alors je préfère me remémorer mon été. Les yeux tournés vers les étoiles. Elles sont désormais au nombre de deux pour moi…