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Le maire sortant de Montréal, Denis Coderre, lors de la conférence du lundi 30 octobre au local B-2325 du pavillon 3200, rue Jean-Brillant. (Photo : Angèle Delmotte)

Denis Coderre fait campagne à l’UdeM

La conférence d’une heure et demie s’est déroulée autour des thèmes du transport, de la ville universitaire et de la vie démocratique.

Au sujet des transports, Denis Coderre évoque la mise en place dès 2020 du prolongement de la ligne bleue et du Réseau électrique métropolitain (REM), reliant le centre-ville, la Rive-Sud, l’Ouest-de-l’île, la Rive-Nord, et l’aéroport international Pierre-Eliott-Trudeau. « Plus de 18 milliards de dollars vont être investis tant au niveau de la STM qu’au niveau des transports actifs, a-t-il exprimé. Nous allons assurer des systèmes intégrés avec le métro, les vélos et les autos en libre-service. »

Le débat s’est ensuite tourné vers la notion de ville universitaire. M. Coderre a insisté sur la valeur ajoutée de la métropole. « Montréal se transforme et n’a jamais été aussi importante sur la scène internationale, a-t-il informé. Montréal, c’est l’Europe en Amérique. Notre rôle est de vous donner un environnement propice et vous permettre d’y grandir ».

La question des logements étudiants a particulièrement attiré l’attention de l’assemblée. Selon une étude de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE), la population étudiante paye aujourd’hui plus cher pour se loger que la moitié de la population montréalaise. Le maire sortant a assuré que des logements étudiants seraient mis en place le long de la ligne bleue. « Quand on développe un quartier, on ne veut pas juste des condos on veut de la mixité sociale, a dit M. Coderre. Cela veut dire logement social, logement abordable, et logement étudiant. » Questionné par le public au sujet du pourcentage du revenu étudiant qui correspond à un loyer abordable, le candidat n’a pas été en mesure de donner de chiffres précis.

Le maire sortant s’est finalement exprimé au sujet de la vie démocratique et de la représentativité des jeunes. « La démocratie est fragile, confie-t-il. Trop souvent, on a dit que la politique ne s’intéressait pas aux jeunes. Il y a tellement de défis extraordinaires que chacun peut y trouver sa place. » Il propose notamment de réorganiser les comités dans les arrondissements afin qu’il y ait au moins un représentant jeunesse dans chacun d’entre eux, soit environ une cinquantaine de comités.

Les élections municipales ont lieu dans toutes les municipalités du Québec le dimanche 5 novembre prochain.

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