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Chantiers urbains : la ville sollicite Polytechnique

Pour réduire les nuisances engendrées par les travaux, la Ville s’est dotée d’un plan de gestion des impacts à l’aide de mesures d’atténuation pour les zones en chantier. L’étude commandée à Polytechnique doit permettre à la Ville d’optimiser ses pratiques. « On a voulu faire un constat de l’éventail des mesures d’atténuation mises en œuvre en milieu urbain, que ce soit dans des villes canadiennes ou européennes, indique le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, Lionel Perez. On veut identifier les meilleures pratiques et faire un étalonnage avec ce que l’on fait à Montréal. S’il y a des pratiques que la Ville n’utilise pas déjà, on aimerait les connaître et avoir des recommandations. »

L’étude, d’un coût d’un peu plus de 50 000 $, sera menée par quatre professeurs et un étudiant au doctorat de Polytechnique. « On a décidé de se tourner vers l’externe pour s’assurer une certaine indépendance dans l’analyse », précise M. Perez. L’équipe devra dans un premier temps identifier les villes avec lesquelles Montréal peut se comparer, puis collecter des données en lien avec ces villes afin d’étalonner les pratiques. Le groupe de chercheurs doit ensuite formuler des recommandations. Ceux-ci n’ont cependant pas voulu commenter leur travail auprès de Quartier Libre avant l’obtention de premières données.

« L’état de nos rues, de nos trottoirs et de nos conduites d’eau exige des actions immédiates, explique M. Perez. On a accumulé un déficit d’infrastructure important depuis les dernières décennies qu’il faut rattraper. » La Ville a annoncé en novembre 2016 des investissements annuels de l’ordre de 700 M$ pour la période de 2017 à 2021 pour restaurer près de 700 km de territoire.

Le rapport final de Polytechnique est attendu pour le mois de juillet 2017.

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