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Crédit Photo: Flickr vic xia

Sommeil et mi-session, des ennemis à réconcilier ?

Les périodes d’examens sont souvent celles où les étudiants dorment le moins, et où un sommeil réparateur serait pourtant d’une grande aide. En négligeant leur sommeil, ils risquent de faire des erreurs d’inattention, et leur capacité de raisonnement peut être altérée. Ainsi, la privation de sommeil a des impacts physiques, mais aussi psychologiques comme l’irritabilité, une humeur changeante et une plus grande prise de risques. Il existe aussi des impacts cognitifs comme des difficultés de mémoire et d’attention. Une privation de sommeil pourrait avoir des effets similaires à un taux d’alcoolémie de 0,08 à 0,1 en ce qui concerne la vitesse de réaction, de la coordination et du raisonnement.

Sommeil et apprentissages

Durant le sommeil, notre cerveau est actif et réorganise les connexions neuronales faites pendant la journée, en renforçant celles qui sont plus pertinentes et en faisant le ménage dans celles qui le sont moins. Avec une bonne nuit de sommeil (6 à 9 heures dépendamment des individus), on a donc plus de chances de se rappeler des notions étudiées et d’avoir une meilleure compréhension de celles-ci que si l’on se prive de sommeil. Pendant le sommeil, le cerveau travaille à résoudre des problèmes, ce qui peut probablement beaucoup aider pour l’apprentissage de notions plus complexes.

Une bonne nuit permet aussi d’être plus « frais et dispos » aux nouveaux apprentissages, le lendemain. Par exemple, si l’on a eu une mauvaise nuit de sommeil, on aura plus de difficulté à être attentif et à apprendre la nouvelle matière. Le sommeil permet aussi une meilleure régulation des émotions, y compris le stress. Un examen est souvent angoissant pour la plupart des gens, une bonne nuit de sommeil peut donc aider à mieux gérer ce stress. En plus, celui-ci a un impact négatif sur l’attention, ce qui rend le sommeil encore plus primordial en période d’examens.

Conséquences de la privation de sommeil sur le cerveau

Nous passons à travers quatre différents stades de sommeil plusieurs fois par nuit. Ces quatre stades sont l’endormissement, le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal (REM). Le dernier stade, le sommeil paradoxal, est associé aux rêves. Tous les stades de sommeil sont importants, mais le sommeil lent profond est souvent lié au sommeil « récupérateur ». Les neurones du cerveau se synchronisent et cela serait particulièrement important dans la consolidation de la mémoire. Plus on dort, plus le niveau de synchronisation augmente. Dans un gros « rush » de mi-session, le choix demeure difficile entre  sommeil et « bourrage de crâne ». Or, notre cerveau a besoin de ce sommeil pour fonctionner à son plein potentiel; nous gagnerions donc à le prioriser davantage. Quelques conseils et aspects importants d’une bonne hygiène de sommeil sont disponibles ici. 

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