« On aimerait propager l’idée que l’austérité n’est pas une finalité, mais vraiment un choix idéologique », fait remarquer le porte-parole du Syndicat des étudiant-e-s salarié-e-s de l’UdeM (SÉSUM). Tous les syndicats étudiants salariés du Québec étaient présents, selon M. Pineault.
L’événement s’est déroulé dans le cadre de la semaine d’actions contre l’austérité organisée par la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics. Mercredi, de 7h à 8h30, une quarantaine de personnes se sont réunies rue Fullum, où siège le ministère de l’Éducation à Montréal, pour dénoncer les coupes budgétaires.
Action de visibilité
« L’idée est aussi de prendre de la place dans les médias, de réveiller la population afin de construire un mouvement », souligne M. Pineault. Selon lui, seul le poids de la population peut faire plier le gouvernement.
Le fait que les doyens des universités demandent à Québec d’augmenter la subvention de fonctionnement des universités démontre qu’il y a aussi des demandes au niveau des directions, estime la porte-parole du Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SÉTUE), Chloé Fortin-Côté. « Les coupes affecte les services, il faudrait commencer par mieux administrer l’argent », indique-t-elle. Le SÉTUE propose par exemple que l’UQAM rouvre les bibliothèques le dimanche et que l’on ajoute des employés.
« Il est temps de dire au ministre : va voir ton monde et écoute nous, la pillule de l’austérité ne passe pas, elle affecte les gens, conclut Mme Fortin-Côté. Il faut proposer une autre solution. » Vendredi 26 février une manifestation se tiendra devant le bureau du Premier ministre, à Montréal.
Sans convention collective
Le SÉTUE est en grève depuis décembre 2015 et n’a plus de convention collective depuis le 31 décembre 2013. Le syndicat rencontrera les administrateurs de l’UQAM le 2 mars afin de poursuivre les négociations. De son côté, le SÉSUM est sans convention collective depuis neuf mois.