L’Université du Qatar arrive en première place, suivie de celles du Luxembourg et de Hongkong. Quatre universités suisses se classent également parmi les dix premières, mettant fin à l’hégémonie des universités nord-américaines dans les classements mondiaux.
Dans ce classement, THE reprend les éléments de l’édition 2015-2016 du palmarès mondial des universités publié le 1er octobre. Les critères d’ouverture à l’international ont cette fois été isolés : le nombre de professeurs étrangers, la part d’étudiants provenant d’autres pays, ainsi que les publications coécrites avec au moins un auteur étranger.
Tandis que les universités nord-américaines obtiennent quatre des cinq premières places du classement général THE, leur cote de popularité s’amoindrit nettement dans ce Top 200. Malgré leurs qualités académiques, leur attractivité est réduite par des coûts de scolarité dispendieux pour un étudiant étranger. L’Université de Colombie-Britannique arrive toutefois à la 40e place, puis l’Université McGill obtient la 76e place, à égalité avec l’École normale supérieure de France.
Le succès de l’Europe
Avec 125 établissements dans le Top 200, les pays européens attirent de plus en plus les étudiants étrangers. Le Royaume-Uni reste bien représenté, avec 38 établissements dans le Top 100 et 63 au total. Les universités helvétiques se distinguent particulièrement, avec quatre des dix premières places.
Bien que toutes les grandes universités soient ouvertes à l’international, celles qui attirent le plus d’étudiants et de professeurs étrangers ne sont néanmoins plus celles qui remportent les meilleurs résultats académiques.
Voir le classement complet : World’s mot international universities 2016
Source : Times Higher Education