Campus Montréal : En recherche et en bourses

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Par Anne-Marie Provost
jeudi 20 février 2014
Campus Montréal : En recherche et en bourses

Des détails sur l’utilisation des dons de la campagne de financement Campus Montréal– conjointe entre HEC Montréal, l’École Polytechnique et l’UdeM – ont été dévoilés lors de la dernière assemblée universitaire.

L’assemblée universitaire est la plus grande instance de la communauté universitaire de l’UdeM et regroupe notamment le recteur, des représentants étudiants, des professeurs de toutes les facultés, les vice-recteurs et les doyens.

John Parisella a présenté aux membres la campagne de financement qu’il dirige dans une présentation PowerPoint intitulée « Des talents. Une planète ». L’objectif de la campagne est de récolter 500 millions de dollars; 235 millions ont déjà été amassés auprès de grands donateurs depuis novembre 2012. La campagne servira notamment à financer le campus Outremont. « La philanthropie doit être au rendez-vous avant la contribution de l’État », a-t-il dit en parlant de l’ancienne gare de triage, où l’UdeM prévoit construire un complexe des sciences.

35 % de l’argent récolté, soit environ 175 M$, servira à financer la recherche, alors que 30 % (150 M$) iront dans un fonds de bourses.

Les Carabins auront également leur part du gâteau. 50 millions des fonds amassés serviront à financer leurs activités. « Nous prévoyons donner aux sports d’excellences, aux Carabins, a-t-il affirmé. Nous avons demandé à Geoffrey Molson de s’y associer le plus possible. »

John Parisella est également allé chercher l’aide de Thierry Vandal, président directeur général d’Hydro-Québec, de l’ancienne juge de la Cour suprême du Canada Louise Arbour, du président de la Caisse de dépôt et de placement Michael Sabia et de la femme d’affaires Hélène Desmarais, pour présider la sollicitation de dons.

Selon Guy Breton, les cinq coprésidents de la campagne de financement sont d’une grande aide pour aller chercher des dons du côté des gens qui connaissent moins l’Université. « Je vais vous donner un exemple : les grands banquiers de Toronto. John Parisella et deux des coprésidents n’ont pas des noms québécois, a-t-il expliqué. Quand nous allons les voir pour un don, ça leur fait bonne impression et ça brise leurs préjugés qu’à l’UdeM, c’est ceinture fléchée et Tremblay uniquement. » Le classement de l’UdeM parmi les 100 meilleures universités du monde et son offre de programmes diversifiée seraient également de bons arguments de vente.

Une campagne sera lancée le 10 mars prochain sur le campus pour aller chercher des dons du côté des professeurs, des étudiants, des membres de l’administration et des diplômés.