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Le 165 au coin des rues Guy et Maisonneuve. (Crédit: Pascal Dumont)

165 et métro, même combat ?

Il est 15 h 30. Vous êtes perdu dans vos lectures dans un café du centre-ville près de Guy-Concordia. Soudain, brusque retour à la réalité, vous avez un examen à 16 heures au pavillon Jean-Brillant. Un choix s’impose : autobus ou métro ?

En bus, vous pourrez être au pavillon en 25 minutes si vous prenez la 165. Le par- cours est simple : montez dans l’autobus dont l’arrêt se trouve à l’intersection des rues Guy et Maisonneuve, descendez ensuite au coin Jean-Brillant et marchez quatre minutes sur cette rue pour vous rendre au 3200.

Preuve à l’appui, s’il est 15 h 30, le temps estimé pour le trajet d’autobus par Google Maps correspond plus ou moins à la réalité: 21 minutes. Cependant, dans certaines circonstances l’évaluation de Google Maps n’est pas exacte. Certains facteurs comme les conditions météorologiques, de circulation et l’achalandage échappent au radar de Google.

Le 165 au coin des rues Guy et Maisonneuve. (Crédit: Pascal Dumont)

 

Un trajet agréable et rapide

Au delà de la rapidité du trajet, la préférence pour ce moyen de transport est personnelle. Jean-François, étudiant en psychologie à l’UdeM, considère l’autobus comme un premier choix. « Il est plus agréable et il y a moins de transfert à effectuer », explique-t-il. Car si vous choisissez de prendre le métro, vous transfèrerez deux fois, à Lionel-Groulx et à Snowdon. L’itinéraire en métro vous prend environ 35 minutes. Dont, là encore, les quatre minutes de marche pour rejoindre vos collègues au pavillon 3200 Jean-Brillant… Et vous serez en retard à votre examen!

Amélie, une étudiante en psychologie, affirme que l’autobus est « plus efficace et moins long que le métro ». Le trajet en autobus permet de voir la lumière du jour et de la ville. Alors que l’autobus grimpe le long du chemin de la Côte-des-Neiges, on a droit à une vue imprenable sur le centre-ville. On peut s’aérer l’esprit en observant la nature dans le parc du Mont-Royal et méditer devant la tranquillité du cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Pour Anne-Marie, étudiante en communication à l’UdeM, « l’autobus est moins intéressant si on est déjà dans le métro ». De plus, comme l’affirme Julia, étudiante en linguistique, on « aime mieux le bus, à moins qu’il ne fasse très froid. Cependant, le bus est plus fiable que le métro», sujet à des interruptions de service. Le départ des trains souvent retardés par la réouverture soudaine des portes ajoute du temps d’attente à chacune des stations et ralentit le transport. On perd alors de précieuses secondes à attendre le départ du train.

Ainsi, l’étudiant pressé d’aller au pavillon Jean-Brillant trouvera en l’autobus une solution rapide et pratique. Sauf les journées où le déneigement est en cours, auquel cas le trajet est aussi long qu’en métro.

 

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