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Lors de l'édition 2015 du WAT_UNESCO au Brésil deux étudiants de l'UdeM ont participé.

L’UNESCO à l’UdeM

«C’est pour nous une fierté de voir la Chaire UNESCO renouvelée », assure le professeur titulaire à la CUPEUM Philippe Poullaouec-Gonidec. Ce dernier a fondé en 2003 cette chaire dans le cadre d’un accord signé entre l’UdeM et l’UNESCO. La CUPEUM se définit comme un organisme scientifique développant un réseau de coopération internationale inclusive avec une vingtaine d’institutions universitaires dans le monde pour aider au développement des villes et de leurs paysages.

Dès 2003, le défi de la CUPEUM a été de trouver un moyen d’aider différentes villes du monde à répondre à des enjeux liés à l’aménagement et à la gestion du paysage. « Nous avons ainsi imaginé une activité phare pour la chaire que l’on appelle le WAT_UNESCO », raconte M. Poullaouec-Gonidec. Le nom de l’événement fait référence à des workshops (ateliers de travail) qui viennent s’ajouter aux autres ateliers et recherches que la CUPEUM organise.

Des ateliers formateurs

Chaque année, des étudiants de différentes régions du monde se réunissent dans une ville différente au Maghreb, au Moyen-Orient, en Asie, en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord. Encadrées par des professeurs experts, des équipes d’étudiants vont se former pour travailler durant 10 jours, générant ainsi des scénarios d’aménagement viables pour les collectivités locales ciblées. « J’ai participé au WAT_UNESCO 2015, et cela m’a beaucoup apporté dans mes rapports de travail d’équipe », estime l’étudiante à la maîtrise en architecture de paysage à l’UdeM Julie Vibert. « Dans un contexte de travail où l’on ne partage pas la même culture, la même approche à la discipline ni la même langue pour s’exprimer, il faut être à l’écoute de l’autre beaucoup plus intensément que d’habitude », raconte-t-elle.

De son côté, l’étudiante à la maîtrise en urbanisme Hela Boussoffara souhaite poser sa candidature pour participer au WAT_UNESCO prévu fin 2016 à Sakaide au Japon. « Je pense que c’est une expérience formatrice dans le parcours d’un étudiant en aménagement ou en urbanisme, explique-t-elle. Pouvoir échanger ses idées et collaborer avec des étudiants étrangers aux conceptions différentes sur une problématique commune, c’est quelque chose d’enrichissant. »

À ce jour, la CUPEUM est la seule chaire UNESCO de l’UdeM. « L’UdeM est toujours à l’écoute des nouvelles propositions de chaires de recherche », affirme le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. Étant donné le succès de cette dernière qui permet ainsi de faire rayonner l’UdeM à l’international, d’autres chaires UNESCO pourraient éventuellement voir le jour.

Historique

Le premier WAT_UNESCO s’est déroulé en 2003 en Italie. Les autres éditions ont eu lieu dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, en République de Corée, en Chine, au Japon et même à Montréal.

En 2015, c’est la ville de Tiquatira à Sao Paulo au Brésil qui a abrité les 27 étudiants qui ont formulé sept visions d’aménagement pour quatre sites.

Le WAT_UNESCO gagne encore plus en visibilité puisqu’il a récemment été intégré dans une recherche sur l’aménagement de l’entrée de la Ville de Montréal. En collaboration avec la Chaire en paysage et environnement de l’UdeM et le gouvernement du Québec, cette recherche vient d’être publiée dans un livre intitulé YUL MTL, paysages en mouvement qui devrait être disponible d’ici la fin 2015.

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