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Bien que la DGTIC soit dédiée à l’entretien de l’équipement informatique de l’UdeM, des compagnies externes sont souvent sollicitées afin de remplir des mandats ponctuels. Ce sont elles qui sont très coûteuses pour l’Université.

«Pour garantir l’accès à un service adéquat, tous les serveurs et les composantes réseautiques sont en marche, jour et nuit, durant toute la semaine, explique le directeur de la DGTIC. On ne peut pas se permettre d’arrêter ces machines ni de vivre une panne informatique, et le budget est attribué selon ces priorités. » Pour entretenir le système informatique complexe de l’UdeM, il faut employer des personnes avec de l’expertise dans certaines spécialités, notamment dans la connaissance de logiciels précis.

À défaut d’avoir les ressources suffisantes à l’interne, le recours à des fournisseurs informatiques devient indispensable. « Parfois, nous n’avons pas la personne avec l’expertise de pointe qu’il nous faut, signale M. Bouchard. Ou encore, si on l’a, elle ne peut pas tout faire toute seule. » Le porte-parole de l’UdeM mentionne que cela se produit de manière temporaire.

Plus d’une dizaine d’entreprises informatiques ont été sollicitées pour leurs services durant l’année 2013. Parmi les compagnies en tête de liste, il y a ERP Connex Inc et CGI Inc.

Les deux firmes ont fourni des conseils et du soutien pour le progiciel PeopleSoft, dont le nom à l’UdeM est Synchro. À eux seuls, ils ont coûté un peu plus de 6 M$ à l’Université en 2013.

Une option?

Les techniciens de la DGTIC faisant preuve d’un manque de pratique dans certains domaines, les diplômés, les finissants ou les professeurs du Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) pourraient être une solution. « Le département d’informatique représente une source d’expérience et de recherche, puisque nos membres entretiennent des spécialités », avance le directeur du DIRO, Houari Sahraoui.

À Polytechnique Montréal, le service informatique (SI) emploie des étudiants à temps partiel. « On fait appel à des étudiants pour écrire des bouts de code, indique la conseillère principale au directeur du SI, Lise Bernier. On ne peut pas se le permettre avec des délais rapides, mais c’est moins cher que des ressources externes. »

Houari Sahraoui croit fermement que le personnel du département possède des connaissances pertinentes dont peut bénéficier la DGTIC. «Que ce soit pour ce qui est des vieux logiciels de l’UdeM ou pour réfléchir avec la DGTIC sur comment repérer un bon fournisseur, par exemple, nous sommes là, ajoute-t-il. Mais jamais la DGTIC ne nous a consultés pour quoi que ce soit.» Après 14 ans de service au Département de l’informatique, M. Sahraoui croit qu’une première tentative de rencontre initiée par la DGTIC pourrait être concluante.

L’UdeM avait prévu d’investir 52,7 m$ pour sa nouvelle plateforme de gestion Synchro. Cependant, des coûts supplémentaires ont été nécessaires pour régler les dysfonctionnements de la plateforme et des formations pour le personnel ont été mises en place. Finalement, l’université a déboursé 84,7 m$, soit un dépassement de plus de 61 %d’après les derniers chiffres publiés en 2011.

 

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