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Vulgariser par le dessin

« Je pense que la vulgarisation doit utiliser toutes les ressources à sa disposition pour passer son message, explique l’étudiante à la maîtrise en anthropologie et auteure du projet de recherche sur les déchétariens, Gabrielle Tanguay. Le but est d’expliquer un sujet de manière simple, sans infantiliser son lecteur. »

Dans le cadre de son sujet de maîtrise sur les déchétariens, Gabrielle tente de comprendre les motivations des personnes qui s’approvisionnent dans les poubelles de restaurants et supermarchés. « Je me suis rendu compte qu’une grande majorité de déchétariens n’était pas forcément celle qui était le plus dans le besoin, explique-t-elle. On peut aussi trouver des étudiants, des personnes ayant un salaire et un toit. »

Et afin de vulgariser au mieux les résultats de sa recherche, Gabrielle a fait acte de candidature au concours Votre recherche en BD et en vidéo de la FAÉCUM. Elle a alors travaillé en collaboration avec le dessinateur Jacques Goldstyn et, ensemble, ils ont remporté le concours de la FAÉCUM. « Je trouve ça vraiment le fun qu’un sujet de sciences sociales soit récompensé, car il y a très peu de vulgarisation dans ce domaine », se réjouit l’étudiante. Elle ajoute que si cette vulgarisation peut se faire par le biais de médiums tels que la BD, le court-métrage ou la chanson, alors l’objectif est atteint.

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