VOX POP : La rentrée : une période anxiogène pour la communauté udemienne?

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Par Louna Marchet
mardi 19 septembre 2023
VOX POP : La rentrée : une période anxiogène pour la communauté udemienne?
De gauche à droite : Mia Laliberté, étudiante en première année de psychologie, ainsi qu’Inès Eladib, et Kestrina Yzeriri, étudiantes en première année de médecine. Crédits photos: Louna Marchet
De gauche à droite : Mia Laliberté, étudiante en première année de psychologie, ainsi qu’Inès Eladib, et Kestrina Yzeriri, étudiantes en première année de médecine. Crédits photos: Louna Marchet
La session d’automne est déjà bien entamée pour la communauté udemienne, suscitant un mélange d’émotions au sein des élèves et enseignant·e·s. Si une légère anxiété plane dans l’air, entre appréhension et anticipation, l’opinion générale semble toutefois pencher du côté de l’optimisme.

Mia LALIBERTÉ, étudiante en première année de psychologie.

«Depuis les trois dernières années, la rentrée, pour moi, c’est la pire période. C’est horrible et je fais beaucoup d’anxiété. Mais cette année, étonnamment, j’aime beaucoup mon programme et l’Université. Ça se passe vraiment mieux, en comparaison avec les autres années avec la COVID-19 et les cours en ligne. À la différence des autres années, je me suis préparée mentalement à la rentrée.»

 

 

 

Pascale CAIDOR, professeure adjointe au Département de communication.

«De mon côté, je trouve que le retour en présentiel s’est fait assez progressivement. Je sens que les étudiants veulent être là, plus que l’année dernière. J’ai toujours une nouvelle classe, donc il y a toujours le stress de la rencontre et d’apprendre à connaître les élèves. C’est pour ça qu’au début, je fais toujours des activités brise-glace, pour qu’on puisse tous échanger et se sentir à l’aise. Personnellement, je trouve que c’est un bon stress, après quelques cours, ça s’estompe et, généralement, tout se passe bien.»

 

 

Inès ELADIB, étudiante en première année de médecine.

«Pour moi, la rentrée, c’est retrouver une nouvelle routine. En médecine, ça se passe assez progressivement, on retrouve nos amis et on rencontre de nouvelles personnes, c’est excitant.»

 

 

 

 

Lucas CHAUVIN, étudiant en échange en deuxième année à la maîtrise en philosophie.

«J’ai ressenti de l’anxiété, car j’ai déménagé au Canada depuis la Belgique pour la rentrée universitaire, ça fait beaucoup de changement. Devoir changer de vie, rencontrer de nouvelles personnes, c’est assez stressant.»

 

 

 

 

Kestrina YZEIRI, étudiante en première année de médecine.

«Je suis en première année de médecine, j’ai fait la préméd’, donc je connaissais déjà des personnes. C’est drôle de parler à de nouvelles personnes et de naviguer à travers les différentes dynamiques. Pour moi, la rentrée a été un peu difficile, car je rentre de voyage, ça a été un dur retour à la réalité. On a commencé il y a deux semaines et j’ai un nouvel emploi, donc il y a une certaine période d’adaptation. C’est quand même agréable malgré tout, car on apprend de nouvelles choses, même si le démarrage est difficile»

 

 

 

Clervie BRUNIAS, étudiante en deuxième année de communication.

«J’avais hâte de retourner en cours, mais une fois arrivé, on se rend compte de tout ce qu’on a à faire et c’est un peu angoissant de s’organiser. Je ne dirais pas que je suis très anxieuse, mais je suis un peu dans un entre-deux, entre stress et excitation.»

 

 

 

 

Mohamed CHOUIKH, étudiant en première année de médecine et à la mineure de HEC en gestion d’entreprise.

«Personnellement, j’adore l’école. Quand tu t’amuses tout l’été, à un moment donné, il faut retourner à la réalité. Et puis l’école, ce n’est pas juste étudier et avoir un diplôme, c’est aussi un endroit où on socialise, on rencontre nos amis avec les initiations, les fêtes et les événements organisés par l’Université. Ça rend la vie étudiante plus divertissante, ça donne le goût d’y revenir.»

 

 

 

Guillaume MARCOTTE, chargé de cours au Département de communication.

«C’est sûr que j’éprouve de l’anxiété, parce que je veux bien faire les choses, mais je trouve que c’est un gros terme. Comme c’est ma première fois dans cette Université, je veux m’assurer de maîtriser le cours et l’anxiété est reliée à ça. Avant chaque cours, il y a toujours un petit stress, je me sens fébrile. C’est sûr qu’une charge de cours, c’est une charge mentale, mais de manière générale, je ressens plus d’excitation.»