Le groupe new-yorkais Fun sera en spectacle à la Sala Rossa le 29 novembre. Le trio, composé de Nate Ruess, Andrew Dost and Jack Antonoff, a sorti son premier album Aim and Ignite au mois d’août 2009. Leur musique pop-indie pétillante est dans la même veine que Jack’s Mannequin et Panic ! Leur tube coloré «Walking the dog » a récemment été utilisé par l’agence de voyages Expedia dans l’une de ses publicités. Au début du mois, le groupe entamait tout juste sa tournée britannique, aux côtés du groupe Paramore. Jack Antonoff, guitariste de la formation, répond aux questions de Quartier Libre.
Quartier Libre : Pourquoi avez-vous choisi « Fun» comme nom de groupe ?
Jack Antonoff : Un soir, à table, tout le monde proposait des suggestions de noms amusants. Quelqu’un a lancé « Ice cream ». On s’est regardé, en se disant : « on brûle !». Puis un autre a proposé « Fun». On hésitait sur le coup. Six mois ont passé, et on a gardé le nom. Ni trop précis, ni trop évocateur, on peut s’en inspirer librement pour créer notre musique. Q.L. : En quoi l’idée de « fun» influence-t-elle votre musique et vos concerts ? J.A. : C’est simple : la seconde où l’un de nous n’aura plus de fun dans le band, nous arrêterons tout. Soit on se donne à 110 %, soit on ne fait rien. C’est la même chose quand on veut passer du bon temps.
Q.L. : Vous souvenez-vous d’une anecdote de tournée particulièrement drôle ?
J.A. : Mon Dieu, tout un tas de souvenirs me revient en tête ! C’est sûr qu’il y a la fois où Nate, Andrew et moi avons dormi dans la même chambre à Londres. À 5 h du matin, heure maudite, on planait comme des imbéciles sur le décalage horaire ! Sinon, Nate a perdu une dent sur scène hier, devant 12 000 spectateurs. C’était plutôt épique.
Q.L. : Qui est le membre le plus comique du groupe ?
J.A. : Andrew. Parce que sans même le vouloir, il remet à la mode l’art du slapstick [NDLR: un genre d’humour basé sur des actes de violence volontairement exagérés].
Q.L. : Quelle est votre chanson la plus drôle ?
J.A. : «Walking the dog », seulement parce que les paroles d’origine étaient : «walking the dog cause the cat is dead ». Parfois, elles me reviennent en tête quand on joue la chanson…
