Une minute de silence a été observée à 13 heures à l’Université de Montréal en mémoire des victimes. L’UdeM a invité mardi l’ensemble de sa communauté universitaire à se joindre à cet hommage national. « En mémoire des personnes qui ont perdu la vie dans l’écrasement du vol PS752 en Iran, nous vous invitons à vous joindre aux universités canadiennes pour un moment de silence le mercredi 15 janvier 2020, à 13 h », pouvait-on lire mardi soir dans une déclaration de l’UdeM publiée sur Facebook.
L’UQAM, l’Université McGill et l’Université Concordia ont également souhaité participer à ce moment de recueillement. L’Université Laval a de nouveau adressé ses condoléances aux personnes touchées par le drame. « Nous pensons à chacune des victimes – dotées de potentiel, inspirées, curieuses. Chacune apportait sa contribution, transformait des vies et améliorait le monde », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
« Ce geste vient s’ajouter aux initiatives touchantes et significatives qui sont entreprises par les universités, les collectivités, les pays et toutes les personnes touchées par ce drame », précise l’UdeM. Partout au Canada, les universités ont exprimé leur deuil et leurs condoléances tout au long de la semaine dernière, au fur et à mesure que le nombre d’étudiants, de professeurs et de chercheurs parmi les victimes s’est précisé.
Un article d’Affaires universitaires précise que sur les 176 victimes, 40 étaient actives au sein du milieu universitaire et de la recherche au Canada.
La communauté montréalaise touchée
Plusieurs membres de la communauté universitaire montréalaise ont disparu dans cette catastrophe. « C’est avec grande tristesse que je vous annonce qu’une étudiante de l’Université McGill a perdu la vie dans cette tragédie, a écrit la principale et vice-chancelière de l’Université McGill, Suzanne Fortier, dans une déclaration aux étudiants et au personnel. D’après l’information dont nous disposons à l’heure actuelle, deux diplômés de McGill ont également péri dans l’écrasement. »
Jusqu’ici, 18 universités canadiennes ont appris la perte d’au moins un de leurs professeurs, étudiants ou chercheurs.