Alors que le premier ministre Philippe Couillard a indiqué dimanche dernier attendre qu’une autre grande province s’engage à interdire ces clauses, le gouvernement a finalement décidé d’aller de l’avant sur ce dossier. « On est très heureux de voir que le premier ministre s’est ravisé, a déclaré le président de l’UEQ, Simon Telles. On accueille cette annonce très positivement. »
Une décision que l’UEQ attendait impatiemment, selon son président. « C’est un dossier sur lequel on travail avec Forces jeunesse et la FECQ [Fédération étudiante collégiale du Québec] depuis longtemps, explique Simon. On a publié un communiqué il y a deux semaines. Le gouvernement n’a pas eu d’autres choix que de faire passer cette motion. »
Les clauses « orphelin » ne permettent actuellement pas aux travailleurs récemment embauchés de bénéficier de régimes de retraite ainsi que d’assurances collectives à la hauteur de leurs collègues présents depuis plus longtemps. « Concrètement, les conditions de travail dans les conventions collectives seront les mêmes pour tous », indique-t-il.
L’adoption de cette motion est un pas dans la bonne direction pour le président de l’UEQ, mais il sera très attentif à l’avancée du projet et espère une adoption du projet de loi avant les élections générales de 2018.