« Bien que l’université soit ouverte à tous, elle servirait principalement les Inuits, et tous les étudiants devraient suivre des cours sur la culture et la langue inuites. D’ailleurs, la recherche universitaire serait consacrée exclusivement au savoir inuit », précise l’article, qui s’appuie sur le rapport. Les arts, la linguistique et la gouvernance autochtones sont quelques-uns des cours proposés provisoirement dans le document.
L’objectif d’une telle proposition est de pouvoir donner une voix à cette partie de la population. « L’objectif est aussi que les Inuits soient plus conscients de leur place dans la société en général. Les universitaires ont beaucoup d’influence sur les décideurs. Lorsqu’on a ça, on a plus de crédibilité », a affirmé le président de l’organisation canadienne Inuit Tapiriit Kanatami, Terry Audla, en entrevue avec le journaliste Bob Weber, de La Presse Canadienne.
L’établissement pourrait être construit dans la ville d’Iqaluit — capitale du Nunavut —, située au bord de l’océan Arctique. Selon l’article, la mine Agnico Eagle, dont le siège social est au Québec, se serait engagée à verser une subvention de cinq millions de dollars pour la création de cette université qui serait indépendante des gouvernements et des organisations inuites.
