Société

(Crédits: Courtoisie Nick Youngson)

Une réforme du financement de la recherche scientifique selon Fitzgibbon

Dans le cadre d’une entrevue avec Radio-Canada, la présidente de l’Union étudiante du Québec (UÉQ), Catherine Bibeau-Lorrain, a indiqué que la fusion des FRQ Nature et technologies, Société et culture et Santé invite un potentiel de déséquilibre entre les différents domaines de recherche.

La professeure de sociologie à l’Université Laval Madelaine Pastinelli partage ce constat. «Nous craignons que les recherches orientées vers des résultats concrets économiquement parlant soient mieux perçues que les travaux de recherche fondamentale», a-t-elle mentionné au Journal de Montréal.

Pour sa part, M. Fitzgibbon soutient que le projet de loi relève d’une «question de gouvernance» et qu’un seul conseil d’administration de 19 personnes sera plus facile à gérer que «trois d’une quinzaine», toujours selon le Journal de Montréal.

Au cours d’une entrevue avec Quartier Libre, le secrétaire général de la FAÉCUM, Alecsandre Sauvé-Lacoursière, a souligné une méfiance face à une science qui serait influencée par des motifs économiques. «C’est quand même une inquiétude que l’on a présentement, avoue-t-il. On va surveiller ce qui va se passer avec les FRQ au cours de la prochaine année, c’est certain.»

Si les Fonds de recherche du Québec ont techniquement été sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur pendant plus de dix ans, le projet de loi 44 remet officiellement leur gestion entre les mains du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.

Alecsandre, qui s’est entretenu avec le scientifique en chef du Québec, le docteur Rémi Quirion, affirme que l’intention derrière cette officialisation est de «concrétiser ce qui se fait officieusement depuis longtemps» plutôt que d’influencer les recherches des FRQ.

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