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Une première université d’été féministe à l’UdeM

« Après la deuxième édition du colloque Le féminisme prend sa place à l’UdeM, nous avons constaté qu’il y avait une vraie demande et nous voulions aller plus loin », explique un des coorganisateurs de l’événement, Nicolas Longtin-Martel. Après l’appel à projets lancé par le comité organisateur, le nombre de soumissions a été très important. « Nous avons dû en refuser et en accepter plus que ce que nous avions prévu, mais cela témoigne de l’engouement pour les questions féministes », précise Nicolas.

Au contraire des autres universités d’été, celle-ci n’est pas payante et ne requiert aucune inscription. Cet événement, unique en son genre au Québec, permet de vulgariser les enjeux féministes et de les rendre plus populaires. « Nous nous sommes inspirés de la première université d’été homosexuelle, organisée à Marseille en 1979, qui était vraiment ouverte à tous et à toutes », commente Nicolas. Une pluralité de sujets sera abordée, comme le féminisme islamique, les enjeux LGBT ou encore le droit des femmes et les violences sexuelles en conflits armés. 

L’UdeM fait partie des trois seuls établissements universitaires au Québec à ne pas proposer d’études féministes. Cette université d’été est donc l’occasion d’offrir un espace de réflexion aux étudiants sensibles et intéressés par le mouvement féministe.

Les détails du programme ici.  

 

 

 

 

 

 

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