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Les organisateurs de la Conférence générale de Montréal.

Une première pour l’ECPR

« Basée en Angleterre, l’ECPR est la deuxième plus grande association de science politique au monde, explique l’un des quatre organisateurs de la conférence et directeur du CÉRIUM, Frédéric Mérand. L’UdeM est, justement, l’une de ses membres. » L’association chapeaute de nombreuses recherches coopératives et des formations sur l’enseignement en matière de questions politiques, selon M. Mérand.

Le consortium est également responsable d’autres événements comme des écoles d’été et d’hiver, ainsi que différents autres ateliers. « L’attraction principale reste cependant la Conférence Générale », affirme M. Mérand. Selon lui, c’est une initiative du professeur au Département de science politique de l’UdeM André Blais qui a permis à l’événement de se dérouler à Montréal cette année. « Il a soumis la proposition et, à la surprise générale, elle a été acceptée », affirme-t-il.

L’ECPR est souvent perçue, à tort, comme une association axée sur la politique européenne, selon l’ancien directeur de Département de science politique de l’UdeM, Eric Montpetit. C’est pourquoi il y avait une volonté de changement au sein de l’association. « Le président s’était dit que la meilleure façon de lancer le message qu’ils ne sont pas une association d’étude européenne, c’est de tenir le colloque à l’extérieur

de l’Europe », précise-t-il.

Les retombées

M. Montpetit voit avec l’organisation de cette conférence une occasion de faire rayonner l’UdeM. « C’est l’occasion de montrer à une communauté de politologues importante ce qu’on fait ici, croit-il. Je pense qu’on fait de la science politique très sérieuse, très bonne et de très haut niveau. Ça va être l’occasion de mettre cela en valeur. Et c’est l’objectif. »

Une initiative intéressante selon l’étudiant en science politique Dan Michael Abécassis. « Outre le fait que ça semble plus concerner les chercheurs, la programmation a l’air très intéressante », souligne-t-il.

C’est un événement qui sera plus à même de courtiser les étudiants aux cycles supérieurs, d’après Eric Monpetit. « Ce n’est pas très accessible », affirme-t-il. Le tarif pour étudiant membre de l’ECPR est d’environ 200 $ et celui étudiant non-membres avoisine les 290 $. Selon lui, l’événement est particulièrement intéressant pour les étudiants qui envisagent de faire de la recherche ou qui en font déjà. « C’est l’occasion d’apprendre et de développer de nouvelles collaborations et aussi de recevoir des commentaires sur ses recherches. C’est aussi une opportunité de faire du réseautage. »

L’ECPR englobe plus de 300 grandes universités membres réparties dans une cinquantaine de pays.

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