Une nouvelle étape

La collecte de fonds a permis à l’organisme de recueillir plus de 24 000 $. « Avec ces sous-là, on va acheter l’équipement et on va développer notre collection », indique la cofondatrice du collectif Tapiskwan Karine Awashish.

Les premiers produits, parmi lesquels se trouveront des carnets de notes, des housses de coussin et des rames, seront destinés aux donateurs. « Ils sont uniques, on ne refera pas les mêmes visuels, les mêmes designs », précise Mme Awashish.

Tapiskwan commencera ensuite la production d’une première collection disponible pour tous. Celle-ci devrait être lancée dans le courant de l’été 2018. « On cible quelques événements pour présenter ces produits-là, et évidemment, on va miser aussi sur la vente en ligne pour rejoindre le plus de monde possible », affirme la cofondatrice du collectif. Cette dernière souhaite entre autres prendre part au Festival Mode & Design qui se tiendra en août prochain. « On aimerait sortir du traditionnel marché d’artisanat autochtone qu’on voit dans le Vieux Port », ajoutetelle.

Si ce projet de commercialisation de produits atikamekw occupe beaucoup les membres du collectif Tapiskwan pour le moment, les autres activités de mise en valeur de l’art autochtone ne sont pas pour autant mises de côté. « Ça s’ajoute [aux activités de l’organisme], affirme Mme Awashish. C’est une étape essentielle parce que notre défi est d’assurer un financement autonome. » En plus de poursuivre ses ateliers de création, le groupe travaille actuellement sur une application de documentation. La publication d’un livre d’art et la tenue d’une exposition font également partie des projets du collectif.