« Lors des kiosques, on amasse des fonds pour financer les activités qu’on offrira gratuitement aux réfugiés syriens », présente l’étudiante au baccalauréat en enseignement langue seconde et présidente de PAIRS-UdeM, Myriam St-Georges. Un des projets est de proposer des cours de francisation. « Il y a plusieurs membres de nos quatre cohortes d’enseignement de français langue seconde qui seraient disposés à aider », indique Myriam.
PAIRS-UdeM s’est fixé comme objectif de former quelques classes de moins de 30 réfugiés, en fonction de leur niveau de compréhension de la langue française. Le regroupement recherche aussi activement des interprètes parlant l’arabe prêts à donner un peu de leur temps pour faciliter le dialogue avec leurs interlocuteurs.
Au-delà des cours de francisation, PAIRS-UdeM souhaite offrir des activités sociales, sportives et culturelles aux nouveaux arrivants. « Nous avons prévu une rencontre au Café Intermed du pavillon Roger-Gaudry, le 6 mars prochain, afin que les réfugiés syriens puissent connaître d’autres gens, illustre Myriam. Des ateliers de bricolage seront aussi offerts aux intéressés, dont les plus jeunes. » Elle mentionne aussi que son groupe aimerait partager avec eux des activités typiquement québécoises, comme le patin et la raquette, et une collaboration avec le Cercle Ok8api a même été évoquée.
Le groupe tiendra une première séance d’information à l’intention des réfugiés syriens au Centre communautaire laurentien, dans l’arrondissement de Cartierville, le dimanche 28 février.
