Actualites

Une initiative pour recycler de vieilles affiches scientifiques

Démocratiser la science tout en faisant une œuvre utile. Voilà l’idée qui se trouve derrière le projet intitulé « Surcyclage d’affiches scientifiques ». Cette initiative consiste à récupérer sur le campus des affiches scientifiques inutilisées imprimées sur des toiles plastifiées pour ensuite en couper une partie et la coudre afin d’obtenir un sac réutilisable, qui sera mis à la vente. Cette technique donne ainsi un second souffle de vie à des objets souvent destinés à être détruits, jetés ou simplement remisés. Selon le comité En vert et pour tous, le produit final tolère même le lavage à l’eau froide et le séchage en machine.

Fondé en 2007, le comité de la FMV est loin d’en être à sa première initiative de développement durable. La plupart de ses actions profitent éventuellement à l’ensemble de la communauté du campus de Saint-Hyacinthe, ou même à la population en général. Ses projets sont à ce jour variés, notamment entre la mise en place d’un potager urbain, la création d’un kiosque de réparation de bicyclettes ou encore l’organisation d’échanges de plantes.

Qui peut faire ces sacs

L’approche du FMV n’est pas unique à la Faculté : tous les départements et toutes les écoles de l’UdeM possèdent leur lot d’affiches désuètes qui peuvent mener à un projet semblable. Avec l’accord du corps professoral du département concerné, les personnes qui souhaitent reproduire cette initiative peuvent ainsi aller dans cette direction, selon le comité. Ceux et celles qui souhaitent mettre leur talent de couture à l’œuvre et fabriquer des sacs réutilisables peuvent d’ailleurs facilement trouver des tutoriels à cet usage en ligne.  

La dernière vente faite par le comité En vert et pour tous de la FMV a eu lieu le 18 mars dernier au Café Beagle du campus de Saint-Hyacinthe, et les sacs y étaient vendus 15 $ l’unité. Pour surveiller l’annonce de la prochaine date de mise en vente ou voir ses autres initiatives, la communauté universitaire peut visiter sa page Facebook.

 

Partager cet article