Une fresque du climat à l’UdeM

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Par Alexia Boyer
jeudi 8 février 2024
Une fresque du climat à l’UdeM
L’atelier, d’une durée de trois heures, regroupe entre quatre et quatorze participant·e·s autour d’une table, accompagné·e·s d’un·e animateur·rice. source : https://www.celia-fontaine.fr
L’atelier, d’une durée de trois heures, regroupe entre quatre et quatorze participant·e·s autour d’une table, accompagné·e·s d’un·e animateur·rice. source : https://www.celia-fontaine.fr
Le Centre de l’engagement étudiant offre une panoplie de formations et d’activités à la communauté étudiante de l’UdeM. Quartier Libre a pu participer, aux côtés de plusieurs étudiant·e·s de l’UdeM, à sa Fresque du climat, proposé le 26 janvier dernier.

Le concept de La Fresque du Climat est né en 2018  d’une idée de l’ingénieur, conférencier et consultant en transition énergique français Cédric Ringerbach. L’atelier, d’une durée de trois heures, regroupe entre quatre et quatorze participant·e·s autour d’une table, accompagné·e·s d’un·e animateur·rice.

Les personnes présentes à l’activité doivent d’abord trouver un ordre logique aux 42 cartes du jeu de la Fresque du climat, qui représentent les causes et les conséquences du réchauffement climatique identifiées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Une fois cette étape effectuée, elles ajoutent des indications au crayon pour préciser davantage leur cheminement de pensée, trouvent un nom pour leur fresque et peuvent éventuellement la décorer. L’atelier se clôt par une phase de discussion au cours de laquelle les participant·e·s et les animateur·rice·s échangent leurs ressentis et évoquent des pistes de solution.

 

Un désir d’approfondir ses connaissances

Ingénieure de formation, la conseillère en développement durable à Polytechnique Montréal Véronique Gisondi a déjà animé plusieurs Fresques du climat avec des étudiant·e·s. Lors de sa première intervention à l’UdeM, elle avait remarqué que les participant·e·s étaient « plus dans la discussion » que les groupes auxquels elle est habituellement confrontée. Interrogée sur le profil des personnes présentes aux séances de Fresque du climat, Mme Gisondi explique qu’elles sont en général des « personnes déjà assez informées, qui ont envie d’aller dans le détail des causes à effets [du réchauffement climatique». « Ce ne sont pas des climatosceptiques qu’on réveille », précise-t-elle.

Les participant·e·s interrogé·e·s confirment en effet ses propos. La finissante à la maîtrise en études internationales Mariana Gomes révèle ainsi avoir suivi des cours en lien avec le développement durable pendant ses études et avoir voulu en apprendre plus en prenant part à la Fresque du climat.

« On est une génération qui parle beaucoup de climat », confirme l’étudiante de première année au baccalauréat en communication Neyssa Sylvain, qui a souhaité participer à l’activité pour approfondir les connaissances qu’elle a acquises « dans les médias ou en lisant des articles scientifiques ». Elle participe également actuellement au programme de formation et de soutien à l’entrepreneuriat Millenium Québecor, dans le but de développer une marque de cosmétiques fabriqués au Québec. « Si mon projet se réalise, je voudrais qu’il soit le plus responsable possible », affirme-t-elle.

Quant au finissant à la maîtrise en environnement et développement durable Ali Zawil, c’est son désir d’échanger avec d’autres étudiant·e·s qui l’a poussé à s’inscrire. « Je voulais rencontrer des gens qui partagent les mêmes valeurs que moi, pouvoir partager mes idées et connaissances, et entendre des opinions diverses, témoigne-t-il. Et potentiellement rencontrer des gens avec qui collaborer un jour. »

 

Satisfaction maximale

Les participant·e·s que Quartier Libre a interrogé se déclarent très satisfaits de leur expérience. « C’est allé au-delà de mes attentes, confie ainsi Mariana. Je ne pensais pas que ça serait aussi participatif, et je sens que j’en suis ressortie avec plus de connaissances que si ça avait été plus magistral. »

 « C’était mieux que ce que je pensais, approuve Ali. L’interactivité m’a permis de réfléchir pendant toute l’activité, notamment la période de dialogue à la fin. »

Les deux étudiant·e·s ont d’ailleurs décidé de suivre la formation qui leur permettra de devenir « fresqueur·euse », c’est-à-dire d’animer bénévolement des ateliers. « Le but de la Fresque, c’est aussi de nous donner les clés pour porter des valeurs », estime Ali.

 

Comment participer à un atelier de la Fresque du climat ?

Tous les horaires et lieux des prochains ateliers de la Fresque du climat au Canada se trouvent sur le site Web de l’association à l’adresse association.climatefresk.org.

Les prochaines dates à venir à Montréal sont :