« En toute franchise, je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, avoue Ludmilla. J’avais envie de sortir de ma zone de confort et une amie m’a proposé de faire la simulation. » Elle a finalement décidé de se lancer et ressort plusieurs points positifs de cette expérience. « L’anglais n’est pas ma langue maternelle, mais mon niveau s’est réellement amélioré parce que les recherches se font principalement en anglais », précise-t-elle. Le fait d’être dans la peau d’un personnage et de défendre un pays, la Guinée équatoriale cette année, lui a également permis de la mettre en confiance.
La délégation de l’UdeM a bien figuré cette année, repartant avec deux prix, dont un pour Ludmilla. « J’ai reçu le leadership award, informe-t-elle. J’étais très fière de l’avoir. Ça souligne tous les efforts que j’ai mis pendant les six mois de préparation. » Elle ajoute avoir fait des recherches quotidiennement pour s’informer et être prête pour la simulation.
L’événement, qui s’est tenu fin février, a permis à chaque étudiant de se spécialiser dans un domaine. « Moi, c’était l’économie, indique Ludmilla. J’ai dû me concentrer dessus, mais en même temps, tout est lié donc tu dois vraiment comprendre le contexte politique ou social du pays pour faire des propositions qui ont du sens. »
Maintenant qu’elle a connu l’expérience en tant qu’étudiante, Ludmilla va devenir l’un des quatre chefs de la délégation pour l’an prochain, et ainsi prodiguer des conseils aux futurs représentants de l’UdeM.