Uncategorized

L'étudiante Bissan Eid affirme avoir tenté de rentrer au Canada depuis qu'elle a su être enceinte. (Photo: Courtoisie Famille Eid)

Une étudiante montréalaise coincée à Gaza

À quelques jours de l’accouchement, l’étudiante canadienne de deuxième cycle en génie civil ne peut plus voyager, le déplacement mettant sa grossesse en péril. Une pétition organisée conjointement par CSU et d’autres organismes circule en ligne depuis la conférence de presse tenue à ce sujet en avril dernier afin de forcer l’administration Trudeau à agir. « Le gouvernement fédéral traînait de la patte depuis janvier pour répondre à sa demande de retour, explique Stefan Cristoff, membre du collectif montréalais pour la justice sociale Tadamon!, également organisateur de la campagne de rapatriement. Une fois que son cas a eu de la visibilité médiatique et qu’Ottawa a décidé de réagir, il était trop tard. »

Le porte-parole de Tadamon! considère que l’administration de Concordia n’a pas assez fait d’efforts pour appuyer les démarches de Bissan Eid. « L’Université devrait offrir un appui public plutôt que de se limiter à faire des démarches en privé, cela enverrait un message plus clair », critique-t-il.

De son côté, l’administration de Concordia estime que les actions prises en privée sont les plus efficaces pour l’Université. « Chaque organisation a un rôle à jouer dans ces circonstances, certains acteurs le font publiquement car leur mission les appelle à en faire ainsi, explique la directrice des relations médias de l’Université Concordia, Christina Mota. Mais notre expérience nous dit que nous devrions demeurer privés dans nos démarches auprès des partis concernés. »

À la suite de son accouchement, les instances menant la campagne espèrent que leurs efforts porteront fruit et que le retour de l’étudiante et de son futur enfant sera assuré par les autorités concernées. Bissan Eid se rendait à Gaza pour visiter sa famille et se marier.

Partager cet article