Une diplômée de l’UdeM candidate à la campagne présidentielle française

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Par Anaïs Amoros
mardi 1 février 2022
Une diplômée de l’UdeM candidate à la campagne présidentielle française
Titulaire d’un baccalauréat en études internationales obtenu en 2018 à l’Université de Montréal, Anna Agueb-Porterie est l’une des plus jeunes candidates à la présidence française. Crédit : DR Facebbok Anna Agueb-Porterie
Titulaire d’un baccalauréat en études internationales obtenu en 2018 à l’Université de Montréal, Anna Agueb-Porterie est l’une des plus jeunes candidates à la présidence française. Crédit : DR Facebbok Anna Agueb-Porterie
Diplômée de l’UdeM, l’ancienne étudiante Anna Agueb-Porterie a participé à la primaire populaire de la gauche, qui s’est tenue du 27 au 30 janvier derniers en France.

Titulaire d’un baccalauréat en études internationales obtenu en 2018 à l’Université de Montréal, Anna Agueb-Porterie est l’une des plus jeunes candidates à la présidence française. À 24 ans, cette militante écologiste et cofondatrice de l’association de lutte contre les dangers industriels « Notre maison brûle » s’est hissée parmi les sept personnes candidates à la primaire de la gauche.

Faire remonter les revendications des classes populaires touchées

« Mon programme, c’est de contribuer à l’organisation d’un nouveau modèle de société, où les humains n’exploitent plus leurs semblables et la Nature », déclare Mme Agueb-Porterie sur sa page Instagram.

La candidate a choisi d’investir les réseaux sociaux pour diffuser ses idées parmi lesquelles : « un grand plan de rénovation thermique des bâtiments », « permettre à chacun.e de couvrir ses besoins essentiels » et tendre « vers une VIème (sic) République Écologique et la fin de la monarchie présidentielle ».

La primaire populaire de la gauche, c’est quoi ?

Organisée par une association de citoyens et de citoyennes, la primaire populaire de la gauche a réuni 466 895 personnes inscrites pour désigner le candidat ou la candidate capable de « faire gagner l’écologie et la justice sociale ».

« Nous avons plus en commun ce que ce qui nous divise », peut-on lire sur le site Internet de la primaire, dont le but est de rassembler les différents partis de gauche. Ce « Socle commun » s’établit sur dix propositions communes, qui se déclinent « pour une république écologique, sociale et démocratique ».

Par un mode de scrutin majoritaire, les électeurs et électrices ont dû attribuer à chaque personne candidate une mention « très bien », « bien », « assez bien », « passable » ou « insuffisant ». Un total de 392 738 personnes ont voté et 67 % d’entre elles ont finalement choisi Christiane Taubira pour « faire gagner l’écologie et la justice sociale ».