Titulaire d’un baccalauréat en études internationales obtenu en 2018 à l’Université de Montréal, Anna Agueb-Porterie est l’une des plus jeunes candidates à la présidence française. À 24 ans, cette militante écologiste et cofondatrice de l’association de lutte contre les dangers industriels « Notre maison brûle » s’est hissée parmi les sept personnes candidates à la primaire de la gauche.
Faire remonter les revendications des classes populaires touchées
« Mon programme, c’est de contribuer à l’organisation d’un nouveau modèle de société, où les humains n’exploitent plus leurs semblables et la Nature », déclare Mme Agueb-Porterie sur sa page Instagram.
La candidate a choisi d’investir les réseaux sociaux pour diffuser ses idées parmi lesquelles : « un grand plan de rénovation thermique des bâtiments », « permettre à chacun.e de couvrir ses besoins essentiels » et tendre « vers une VIème (sic) République Écologique et la fin de la monarchie présidentielle ».
La primaire populaire de la gauche, c’est quoi ?
Organisée par une association de citoyens et de citoyennes, la primaire populaire de la gauche a réuni 466 895 personnes inscrites pour désigner le candidat ou la candidate capable de « faire gagner l’écologie et la justice sociale ».
« Nous avons plus en commun ce que ce qui nous divise », peut-on lire sur le site Internet de la primaire, dont le but est de rassembler les différents partis de gauche. Ce « Socle commun » s’établit sur dix propositions communes, qui se déclinent « pour une république écologique, sociale et démocratique ».
Par un mode de scrutin majoritaire, les électeurs et électrices ont dû attribuer à chaque personne candidate une mention « très bien », « bien », « assez bien », « passable » ou « insuffisant ». Un total de 392 738 personnes ont voté et 67 % d’entre elles ont finalement choisi Christiane Taubira pour « faire gagner l’écologie et la justice sociale ».