L’arboretum propose 13 stations localisées tout au long d’un parcours d’environ une heure. Les visiteurs passeront par trois forêts plantées et plusieurs arbres jugés « remarquables ». C’est à partir d’une réflexion sur l’espèce, le site et le déploiement de l’arbre qu’est établie la définition de « remarquable ».
« Cela ne veut pas dire que les arbres non retenus n’ont pas d’intérêt », s’exclame le coordonnateur au développement durable Stéphane Béranger. L’objectif de l’arboretum est de sensibiliser la communauté sur l’importance de l’écosystème. « On ne protège pas ce que l’on ne connaît pas », résume-t-il.
En parcourant le guide, le visiteur découvre des éléments de la biologie des différents arbres. Des illustrations lui permettent également de se familiariser avec l’écorce, la feuille et le fruit des spécimens. « On souhaite, d’une part, éveiller une sensibilité pour nos trésors cachés en biodiversité et, d’autre part, amener les usagers à marcher sur le campus », explique M. Béranger.
Le guide est également une invitation lancée à la communauté de l’UdeM à découvrir le campus d’un autre œil. « Nous trouvons qu’un parcours sur le terrain est une façon ludique et agréable de sensibiliser notre monde », rappelle le coordonnateur au développement durable. Selon lui, d’autres arbres pourraient être ajoutés au parcours. Un deuxième circuit serait envisagé.
Photos par Jèsybèle Cyr
toutes sortes de plantes indigènes au mont Royal.
de la présence de l’agrile du frêne. Plus de 200 autres, infectés, ont été traités
à l’insecticide biologique TreeAzin au cours de la même période.
arbres sont attaqués par un champignon, le chancre du noyer, qui les tue à petit
feu. Le “nôtre” semble bien résister. »
l’Unité du développement durable (UDD) de récolter son propre miel.
le réseau de sentiers. Certains ont été condamnés et d’autres réaménagés.