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Une campagne pour un Noël plus doux

Pas besoin d’être né sous la grâce chrétienne. Païens, polythéistes ou athées, tous les membres de la communauté étudiante de l’Université de Montréal peuvent avoir accès au service des « paniers de Noël ». Pour en faire la demande, les personnes qui souhaitent en bénéficier doivent remplir un formulaire sur le site internet de l’Action humanitaire et communautaire (AHC) et répondre à quelques critères d’admissibilité. Elles doivent ainsi résider au Canada, être inscrites à un minimum de six crédits et faire la démonstration que leur situation économique est actuellement précaire. « Quand les gens sont dans le doute à savoir s’ils sont éligibles ou pas, je leur dis : appliquez ! », déclare le responsable de la campagne des paniers de Noël et conseiller communautaire de l’AHC, Martin Rioux.

L’Université précise dans ses communications officielles que l’objectif est de récolter 100 000 $, soit l’équivalent de 500 paniers. « Le message de l’argent revient trop vite quand on parle d’une campagne, poursuit M. Rioux. [Le] but, c’est de donner des paniers, pas de ramasser de l’argent. Le message est plus important que l’argent. […] Les étudiants font des sacrés sacrifices quand ils sont aux études, alors il faut les soutenir. »

Un panier pour la famille

Selon le conseiller communautaire de l’AHC, près de 50 % des demandes proviennent d’étudiants et étudiantes en situation parentale. Par conséquent, les personnes qui remplissent les formulaires de demande de panier de Noël peuvent indiquer le nombre d’adultes et d’enfants qui constituent leur foyer.

Le montant d’un panier de Noël peut varier en fonction de la taille du ménage. Les ressources allouées sont évaluées par le Bureau d’aide financière de l’UdeM et distribuées par les membres de l’AHC.

Les membres de la communauté étudiante éligibles au service des paniers de Noël recevront la valeur de leur panier en cartes-cadeaux dans les trois grandes enseignes de marchés d’alimentation du Québec : IGA, Métro et Provigo.

Pour M. Rioux, cette campagne est aussi une possibilité de normaliser les accès aux demandes d’aide. « Ce n’est pas quelque chose dont il faut avoir honte », souligne-t-il.

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